L'indice fait état de performances moyennes en matière d'absence de corruption, de droits de propriété et de liberté monétaire La Tunisie a été classée à la 109e position, sur un total de 186 pays, par l'Indice de la liberté économique (IEF 2014), qui vient d'être publié par la fondation américaine «The Heritage foundation». Avec un score de 57,3 sur 100, la Tunisie a reculé de 2 places par rapport à l'année dernière et de 14 places par rapport à 2011. Elle est ainsi, considérée, comme étant «majoritairement non-libre». En fait, plus une économie est ouverte «free », plus son score s'approche de l'indice maximum (100). L'IEF s'intéresse à la liberté économique, qui signifie l'absence de toute capacité de contrainte de la part du gouvernement sur la production, la distribution ou la consommation de marchandises et de services, au-delà de ce qui est nécessaire pour protéger et maintenir la liberté des citoyens. L'IEF se base sur quatre principaux indicateurs, à savoir l'autorité de la loi, la taille du gouvernement, l'efficacité de la réglementation et l'ouverture des marchés, dont chacun comporte une série de sous-catégories. Des performances mitigées Pour la Tunisie, les différentes sous-catégories de l'indice ont attesté de bonnes performances concernant la liberté des affaires (31e à l'échelle mondiale) et la liberté de travail (57e). L'indice a fait état, également, de performances moyennes en matière d'absence de corruption (69e), de droits de propriété (70e), et de la liberté monétaire (86e). Des performances mitigées ont été enregistrées, concernant les dépenses du gouvernement (105e), la liberté fiscale (121e), la liberté financière (132e), la liberté des investissements (142e) et la liberté du commerce (153e). Au niveau de la région Mena, la Tunisie est devancée par le Maroc (103e). Quant à l'Egypte et l'Algérie, elles figurent respectivement à la 135e et 146e positions. Hong Kong, Singapour et l'Australie se positionnent au top du classement mondial 2014.