Un match nul ferait l'affaire des uns et des autres. Logiquement, Mexicains et Uruguayens ont déjà mis un pied en huitièmes de finale Quand le tirage au sort d'une compétition place une sélection dans la poule du pays organisateur, il vaut mieux réussir son entrée en matière. Les Uruguayens l'ont écouté de cette oreille. Après s'être contentée d'un match nul face à la France, la "Celeste" a sorti ses griffes face au pays hôte, lui infligeant une lourde défaite (3-0). De leur côté, les Mexicains ont débuté la compétition timidement et ont pris leur revanche sur le finaliste de l'édition précédente. En effet, la sauce mexicaine s'est avérée trop piquante pour les Bleus, au point de semer la zizanie au sein du groupe de Domenech. Un match nul et une victoire, et voilà les deux nations d'Amérique latine qui se partagent le leadership de leur groupe. Cet après-midi, les deux co-leaders croiseront le fer, quasiment assurés de leur qualification au deuxième tour. L'objectif réel des deux protagonistes est de s'accaparer la pole position afin de se faciliter la tâche, en évitant d'affronter éventuellement l'Argentine de Maradona et Messi. Màrquez-Forlàn : duel en perspective Dans ce genre de confrontation entre deux grandes nations du football, il y a souvent un match dans le match. Un duel entre deux stars. Les observateurs les plus avisés du Mondial sud-africain, préconisent une opposition entre le capitaine mexicain et défenseur du FC Barcelone, Rafael Màrquez et l'Uruguayen, Diego Forlàn, attaquant de l'Atletico Madrid. Les deux joueurs se connaissent très bien, puisqu'ils se sont déjà croisés en Liga. Les deux vieilles connaissances du football espagnol ont déjà fait parler d'eux en l'espace de deux sorties au Mondial sud-africain: Forlàn auteur d'un doublé face au pays organisateur, alors que Màrquez a été un véritable chef d'orchestre, sachant orienter le placement des défenseurs, outre qu'il a été l'auteur du premier but uruguayen du Mondial 2010. Moral en béton A la veille de l'ultime explication du premier tour, les deux protagonistes s'affichent avec assurance, mais surtout avec respect l'un envers l'autre. "J'aime beaucoup l'équipe mexicaine, son intensité me plaît. Ses joueurs sont rapides, intelligents, malins, excellents dans les airs, capables de surprendre l'adversaire. Cela dit, je crois, en toute modestie, que nous avons les moyens de leur tenir tête", affirme l'attaquant uruguayen, Sebastián Abreu, sur le site de la Fifa qui rapporte également : "Le Mexique ne va pas chercher le nul. J'aime gagner et mes coéquipiers aussi, nous avons un mental de battant", déclare Cuauhtémoc Blanco, attaquant du Mexique. Qui aura le dernier mot? On le saura cet après-midi.