Sans stratégie et sans avenir, cette fédération continue à semer la zizanie au lieu de penser à la promotion de ce sport à la dérive... L'affaire qui préoccupe l'opinion publique sportive des arts martiaux ces derniers temps est sans doute le grave différend qui oppose le bureau fédéral de la FTKK et l'Union arabe de kyokushinkaï, présidée par le légendaire Sadok Kouka qui a été élu par les fédérations arabes de ce sport martial. L'affaire s'est déclenchée suite à l'élection du légendaire Sadok Kouka à la tête de l'Union arabe de kyokushinkaï-karaté. Selon des indiscrétions, cela n'a pas été du goût des membres du bureau fédéral qui voulaient écarter leur professeur de cette institution arabe. Selon le président de l'Union arabe de kyokushinkaï-karaté, ce pseudo-bureau fédéral a commencé depuis quelque temps, lorsque Ben Zekri était à la tête de cette fédération, à exercer des pressions sur les membres de l'Union arabe et à s'immiscer dans les affaires intérieures de l'Union arabe de ce sport. L'affaire s'est déclenchée suite à la nomination de ce bureau fédéral, avec l'aide de la tutelle, influencée par l'ex-directeur des sports d'élite et d'un certain D. Ben Zekri. Cette affaire a suscité de nombreux points d'interrogation sur le bras de fer entre la FTKKAM et l'UAKK après les deux forfaits de l'équipe de Tunisie aux dernières éditions des championnats arabes. Pour une seule fédération Dernièrement, un membre fédéral a déclaré sur une radio régionale que la Tunisie n'a pas participé aux championnats arabes parce qu'elle n'a pas reçu d'invitation de la part de l'UAKK. C'est complètement faux, puisqu'il y a eu deux confirmations de la part de la FTKKAM signées par Ali Chaâbane le 27 août 2012 (N° 2012/493) et le 20 septembre (N°2012/508) par le secrétaire général. Alors, s'il vous plaît, pas de camouflages. Les perdants dans cette affaire ne sont autres que les athlètes qui ont été privés de prendre part à cette compétition. Heureusement que l'association Matsushima Karaté a sauvé la face avec ses athlètes en prenant part à ces championnats avec leurs propres moyens. Bravo à Yassine Messaoudi et Imed Souiî qui ont représenté dignement le kyokushinkaï au détriment de cette fédération qui, au lieu de vulgariser ce sport en crise depuis quelque temps, n'a cessé de perdre son temps à critiquer le légendaire Sadok Kouka. Ce dernier est solide dans son poste et personne ne peut le toucher, surtout qu'il a été élu. Il est à souligner que la tutelle pense sérieusement à rassembler les trois fédérations (FTKKAM, FT de kick-boxing et FT de kung-fu) dans une seule fédération. Ce sera une belle opportunité pour que ces trois fédérations soient présidées par un seul président et aient un seul budget.