Depuis le départ de Sadok Kouka de la Fédération tunisienne de kyokushinkaï-karaté, la discipline martiale s'est rétrogradée et a perdu énormément de sa crédibilité au double niveau technique et administratif. Le bureau fédéral a été dissous et remplacé par un bureau provisoire qui ambitionne d'y rester longtemps, alors que sa mission était de préparer la prochaine assemblée générale élective. Déjà, la tutelle a convoqué le président provisoire pour lui signifier qu'il n'a été désigné que pour une mission bien déterminée et non pour imposer une assemblée générale extraordinaire (!?). Mais le comble, c'est que cette discipline a été absente aux derniers championnats arabes qui se sont déroulés la semaine dernière au Liban. Un forfait qui dérange, surtout que la Tunisie est championne arabe pour la 4e fois. Son forfait, inexplicable, a mis dans l'embarras l'Union arabe de kyokushinkaï-karaté et le comité d'organisation, surtout que la Ftkam a déjà envoyé un télex pour lui annoncer l'arrivée de la délégation tunisienne à Beyrouth. Dommage pour un sport qui a réussi en un court laps de temps à faire parler de lui.