Représentée par quatre personnes (Kouka,Hadj Kacem, Souï et Messeoudi), la sélection tunisienne a été à la hauteur de l'événement Le Liban a été la capitale du Kyokushinkai-Karaté à l'occasion de la 7ème édition des championnats arabes des nations qui se sont déroulés du 11 au 15 décembre dans la capitale libanaise. Six pays ont pris part à cette compétition: il s'agit du Liban, de la Palestine, de la Syrie, de l'Irak, du Koweït et de la Tunisie représentée par deux athlètes de l'Association Masutatsu de Sousse. Le niveau de cette joute a été au-dessus de la moyenne vu la détermination et la volonté de vaincre des combattants participants. Encore une fois, le légendaire Sadok Kouka, toujours au rendez-vous, a consolidé avec solidité son poste du président de l'Union arabe du Kyokushinkai, élu depuis 2011, lors d'une assemblée générale élective à Sousse. La compétence et le savoir-faire de Sadok Kouka ont prévalu surtout qu'il était en même temps le président de la Commission technique et d'arbitrage, les combats étaient attrayants et passionnants à voir. La salle était archicomble par les férus de ce sport qui ont assisté à la victoire de l'Irak avec 11 or, 9 argent et 8 bronze. Le Liban pour sa part s'est chassé à la seconde place avec 3 or, 5 argent et 14 bronze. La Tunisie avec seulement deux combattants a réussi à honorer ses engagements. Il s'agit de de Yassine Messeoudi (- 80 kg) qui a glané l'or en kata et une bronze en kumité. Il a été aussi désigné comme le meilleur technicien de la compétition. De son côté, Imed Souii (+ 90 kg) en deux médailles : bronze (kata) et bronze en kumité. Il a eu aussi la coupe du fair-play. Il est à signaler que Imed Souii n'a pas été chanceux en raison de son poids. Mais ils ont eu le mérite de réprésenter dignement la Tunisie grâce à leur association qui les a encouragés d'être présents à cette joute avec le consentement de l'Union arabe du kyokushinkai karaté. L'arbitrage tunisien a été à la hauteur grâce à Sadok Kouka et aussi à Skander Hadj Kacem. Le président de l'Union arabe a dirigé avec brio toutes les finales de cette compétition arabe. Quel rôle joue la FTKK ? Mais la grande déception est venue du bureau fédéral de la FTKK qui a boycotté pour la deuxième fois les championnats arabes parce qu'ils ont un président tunisien à la tête de cette institution : il s'agit de Sadok Kouka. C'est une décision déplorable de la part d'un bureau d'une petite fédération d'arts martiaux. Ce n'est pas son rôle, c'est l'affaire de la tutelle. L'on se demande encore une fois comment cette fédérations déclaré forfait à une manifestation arabe qu'elle a toujours dominée. La tutelle devrait agir pour prendre les décisions adéquates pour sauver ce sport qui ne cesse de se dégrader depuis quelque temps.