Son nom revient en force en ce moment. Côté étrangers, le nom d'Elie Baup tient la corde. Où va-t-on ? Depuis l'amère élimination de la sélection face au Cameroun, on attend toujours l'élection d'un nouveau sélectionneur. Deux mois de passés, et la sélection chôme sans qu'il y ait le moindre signe d'un épilogue. On a instauré une procédure certainement (consultation de la fameuse direction technique des sélections et arrêt de la liste des critères), mais rien de concret jusque-là : on assiste à un long et ennuyeux feuilleton mexicain avec des épisodes creux et des événements contradictoires. Tunisien ou étranger ? Staff technique élargi ou restreint? Qui exerce une pression pour imposer un nom? Cette question est fort complexe et, jusqu'à maintenant, on ne dispose pas d'une piste sérieuse. On vous transmet les dernières tendances dans ce dossier. S.Trabelsi : la cote en hausse Limogé au terme d'un petit et odieux complot qui a ramené l'intenable Maâloul, Sami Trabelsi, actuellement au Qatar, revient en force, côté sélection. Il devra faire partie de la dernière «short list» qui va être arrêtée, au plus tard, la semaine prochaine. Ceux qui défendent le nom de Sami Trabelsi invoquent deux arguments : Trabelsi connaît bien la sélection et les joueurs tunisiens. De plus, il présente un bilan honnête en termes de résultats. A l'heure où vous lirez cet article, Sami Trabelsi tient la corde. C'est le premier favori à ce poste si l'on se fie aux dernières indiscrétions. Ce n'est pas, en revanche, le seul candidat tunisien. Les noms de Ammar Souayah, Mondher Kebaïer sont aussi d'actualité. Elie Baup se présente Etant donné les peines encourues pour trouver un entraîneur tunisien de qualité qui peut repêcher la sélection, les dirigeants de la FTF se tournent de nouveau vers la piste étrangère. En attendant un budget consistant pour le salaire de la sélection (le président de la FTF compte sur le nouveau ministre des sports, Saber Bouataï, pour une rallonge budgétaire), Wadï Jari et ses pairs n'ont pas contacté des entraîneurs étrangers. Ils reçoivent des offres de partout, via des agents Fifa qui cherchent des débouchés à leurs entraîneurs. Parmi les offres sérieuses, on trouve celle d'Elie Baup qui a fait le premier pas et a offert ses services. Cela va être une question de budget, mais aussi de «lobbying». Il n'y a pas que la contrainte budgétaire dans ce dossier, il y a aussi le jeu des plans et des connivences. On a une conviction au sein de la FTF et cette conviction est camouflée. On déclare la préférence pour l'entraîneur tunisien, mais à l'intérieur, on est convaincu que l'entraîneur étranger est le mieux indiqué. On a donc une semaine, voire dix jours tendus, et où tout le monde tentera d'imposer son candidat préféré. Beaucoup de discrétion et peu de rationalité, c'est le moins que l'on puisse dire. Entre-temps, la sélection se prépare à jouer trois tests amicaux contre la Belgique (7 ou 8 mai), la Corée du Sud (26 ou 28 mai) et la Russie (6 juin).