L'arrière-garde s'est effondrée comme un château de cartes Aujourd'hui, la réalité est dure au Club Africain. Il y a des décisions bizarres qui font du tort à l'équipe. Avant de limoger un entraîneur, on doit absolument détenir la solution de rechange. Il semble que les responsables clubistes n'aient pas compris la règle, en premier lieu le président du club. On se demande par qui Slim Riahi est conseillé, partant du fait qu'il fait encore ses premiers pas dans le football et ne maîtrise pas la situation. A-t-on idée de se défaire des services d'un entraîneur, Koster, premier au classement et dont la défense n'a encaissé que trois buts en 15 matches, avec, pour argument, le fait que le Club Africain ne convainc pas ses inconditionnels? Le moment est mal choisi et l'équipe commence à en payer le tribut. Tout un système va peut-être s'effondrer et les joueurs sont certainement les premières victimes, passant d'une conception à l'autre avec le temps d'adaptation que cela va nécessiter. Les problèmes du Club Africain sont, aujourd'hui, d'ordre technique et disciplinaire. Commençons par le premier volet. En trois matches, le successeur de Koster n'a pas fait mieux que son prédécesseur. Landry Chauvin a gagné son premier match face à la JSK à Kairouan, puis a été tenu en échec par le Club Sportif d'Hammam-Lif avant de se faire battre par le Club Sportif Sfaxien. Après trois rencontres, le Club Africain a perdu son leadership et est désormais à quatre points du leader. C'est vrai que les Clubistes ont amélioré leur rendement, mais le résultat n'a pas suivi. Le constat est que la défense clubiste n'est plus hermétique, quand on voit la manière avec laquelle les deux buts du CSS ont été réalisés. On se dit forcément que la défense de Koster n'est pas celle de Chauvin. Et ce n'est pas uniquement la faute aux défenseurs. Problème de couverture, de marquage et de cohésion aussi et même de synchronisation, quand on voit Ezechiel tomber dans le piège de la défense adverse à plusieurs reprises. Discipline, mon doux souci ! Il faudra du temps pour que l'ordre soit rétabli dans la maison. C'est le choix des dirigeants et ils devront l'assumer. Sur le plan disciplinaire maintenant, il y a beaucoup à dire sur quelques joueurs et leur comportement. Les palabres avec les arbitres sont devenues monnaie courante, ce qui est inadmissible. Que de cartons jaunes récoltés par des joueurs n'arrivant plus à se contrôler. Le clou a été enfoncé par Khaled Korbi suite à une agression sur Ferjani Sassi et qui lui a coûté un carton rouge mérité. Korbi n'en est pas à son premier acte du genre. On se souvient de ses déboires à l'Espérance et même de son agression sur l'Espagnol Raul Gonzalez du temps où Korbi évoluait au Qatar avec le club de Silya. Le Club Africain a tendu la perche à Korbi, et cela, le joueur tarde à le comprendre. Celui-ci doit se remettre en question, tout comme les dirigeants d'ailleurs. A ce rythme, on ne voit pas le Club Africain disputer le sprint final et la course au titre. Pour ne pas dire que le Club Africain ne remportera pas le titre. Pour être champion, il y a des critères à respecter et les Clubistes en sont aujourd'hui loin.