Suite à l'article paru sur nos colonnes en date du 10 avril 2014, à la page 2 sous le titre «Fabrication du tabac en Tunisie : du nouveau avec des machines anciennes», signé Salem Trabelsi, la Direction générale de la Régie nationale des tabacs et des allumettes (RNTA) et celle de la Manufacture des tabacs de Kairouan (MTK) ainsi que les syndicats de base de la RNTA et de la MTK ont souhaité apporter les précisions ci-après : Il est, tout d'abord, utile de préciser qu'en raison de la capacité limitée de l'appareil de production, suite à la fin du contrat de façonnage de la cigarette 20 Mars légère (janvier 2010) signé avec la société japonaise JTI Tunisie, et en attendant la réalisation des investissements programmés en 2012, les syndicats de base des deux entreprises se sont réunis en date du 24 septembre 2013 et ont mis fin aux hésitations qui remontaient à 2012 pour réclamer, sur la base d'une motion, signée à ce titre, (copie ci-jointe) et adressée au ministère de tutelle, la reprise des cinq lignes de production appartenant à JTI Tunisie, à l'arrêt depuis 2010 et qui produisaient à cette date 60% du volume de la marque précitée, il est à rappeler, par ailleurs, que la date d'acquisition de nombreuses machines dans les deux sites, et qui sont en production aujourd'hui dans le secteur, remonte aux années 1980 et fonctionnent normalement à ce jour. En réponse à cette motion, une réunion a été tenue en date du 20 novembre 2013 au ministère de tutelle, regroupant les différentes parties signataires du contrat de partenariat, a été couronnée par le paraphe d'un protocole d'accord pour la reprise de quatre parmi les cinq lignes, à titre gratuit, et non à titre d'achat, la cinquième à titre de location, et il ne s'agit en aucun cas d'acquisition dans le cadre des procédures des marchés publics contrairement à ce qui a été formulé par votre rédacteur qui parle, sans fondements d'ailleurs, de «tractations secrètes», ce qui dénote une ignorance manifeste de la réglementation des marchés publics. En outre, l'article en question fait état d'employés de la RNTA détachés auprès de JTI Tunisie, alors que, dans la réalité, il n'existe aucun agent détaché auprès de cette société. NDLR Il est clair que, sur cet article, les informations dont nous avons disposé étaient au moins incomplètes. Et que, pour cette raison, nous avons été induits en erreur, dans la mesure surtout où il ne s'agit pas, dans cette affaire, d'achat de machines, mais qu'une autre formule a été trouvée. A notre décharge, nous voulons rappeler que l'article a adopté un style au mode conditionnel, s'abstenant de toute affirmation tranchée. A notre décharge, aussi, il y a le fait que les informations recueillies, relatives à une réunion en date du 14 novembre 2012, évoquent une «cession» du matériel et parlent d'une «remise en marche» : elles ont provoqué le besoin d'alerter sur un danger possible, étant donné que l'acquisition d'un tel matériel usagé nécessitait une expertise technique afin d'en fixer la valeur. D'autant que des voix se sont même élevées pour s'interroger sur l'état de marche des machines en question. Nous voulons souligner, à ce propos, qu'une telle expertise, dont la publication (même en interne) aurait été une preuve de transparence, aurait fermé la porte à toute supputation. Cela dit, toutes nos excuses.