La deuxième décennie du XXIe siècle sera décisive pour les extensions du métro ou la création d'autres nouveaux réseaux. A Sfax, comme dans le Grand-Tunis, de grands projets de lignes de tramway et de bus en site propre attendent de voir le jour Ces moyens de transport constituent, pour le moment du moins, la solution la plus efficace pour répondre à la demande toujours croissante en milieu urbain. Dans le Grand-Tunis, le vaste projet du RFR devrait fournir la bouffée d'air nécessaire pour désengorger un secteur qui étouffe de jour en jour et qui coûte de plus en plus cher à la communauté. Les citoyens ont pu constater que ce projet est déjà sur les rails avec l'approche de sa mise en service dans les trois ans à venir (premier tronçon). Dans la région de Sfax, aussi, il est question de prendre le taureau par les cornes et de trancher une fois pour toutes la question du métro dans cette région. Les études ont abouti au choix d'un scénario permettant d'exploiter deux réseaux simultanés. Le premier sera composé de deux lignes tramway et, le second, de trois lignes de bus à haut niveau de service. Le réseau, une fois achevé, couvrira 70 km de lignes Tcsp (transport en commun sur site propre) réparties en 115 stations. Un demi-million de personnes devraient en bénéficier. Il faudra, pour cela, attendre la fin de 2019 pour récolter les premiers résultats et 2029 pour la réalisation totale de ce rêve. Le Grand-Tunis Quant au Grand-Tunis, les usagers du transport attendent avec impatience les deux autres extensions des lignes du métro des Mourouj et d'Ennasr. Les travaux, pour le premier, sont en principe programmés pour l'année 2014-2015. Il s'agit, en réalité, d'un prolongement de la ligne du métro n° 6 de deux km jusqu'à la future station de la ligne C du RFR d'El Mourouj 6. Ceci permettra d'assurera une correspondance entre les deux modes de transport. Cette ligne du RFR assure le trafic entre Fouchana et Tunis PV (gare de marchandises à proximité de Moncef Bey) en passant par El Mourouj 6. La réalisation du projet doit se faire en parallèle et les travaux sont prévus entre 2015 et 2017. Les premières estimations font état de plus de 50 millions de dinars entre infrastructure et acquisition de 17 voitures. La ligne Ennasr, elle, devrait coûter plus de 205 millions de dinars (120 pour l'infrastructure et 85 pour le matériel roulant avec l'acquisition de 17 voitures). La fiche technique montre que la ligne du métro léger projetée d'Ennasr –Bourgel a pour objectif de desservir les quartiers situés dans le corridor de la voie X2 (El Menzah1, 4, 6 et 7, Manar 2, Ennasr, etc). tout en assurant la connexion avec la ligne F du RFR et la ligne du métro. Cette connexion se ferait au niveau du pôle d'échange de Bourgel qui lui servira de terminus provisoire. Son tracé se répartit en trois tronçons distincts. Le premier tronçon d'une longueur de 3,8 km, permet de rejoindre la cité Ennasr à partir de la ligne du métro n°2 existante (Station République–Ariana). Il prend naissance au niveau du siège de la Pharmacie centrale, longe la voix X2 jusqu'au niveau d'Ennasr (carrefour X2–X20). Le tronçon intermédiaire, commun avec la ligne du métro n°2, situé entre les stations «Pharmacie centrale» et «Cité El Khadhra» reste inchangé. Il présente une longueur de 0,8 km. Le dernier tronçon d'une longueur de 1,1 km permet la connexion avec la ligne du métro des Berges du Lac et avec la ligne F du RFR au niveau de Bourgel. Il prend naissance au niveau de la station Cité El Khadhra, longe la X2, traverse l'avenue Kheireddine - Pacha pour finir au niveau du pôle d'échange intermodal de Bourgel. Là, aussi, le lancement des travaux est prévu entre 2015 et 2017.