Malgré les multiples réclamations, l'état dans lequel croupissent les habitants d'El M'ghira, à la cité El Misk de Fouchana ne semble pas près de prendre fin. Certes, le nouveau conseil municipal, récemment élu, n'a pas encore eu le temps de s'attaquer aux problèmes sous-jacents nécessitant une intervention rapide et efficace, mais il est opportun de lui rappeler l'urgence de l'une des questions les plus pressantes, exigeant sans délai une solution, à savoir les abattoirs. En plein centre-ville, cet établissement est à l'origine de tous les déboires et des écarts observés par rapport à la normale : les odeurs nauséabondes qui deviennent franchement intolérables avec les grandes chaleurs, les chiens et les chats circulant dans les parages de l'abattoir, les mouches et les moustiques, ainsi que toutes sortes d'insectes contre lesquels rien n'a été fait jusqu'à ce jour, l'état affligeant des canaux d'évacuation des eaux usées qui, souvent, expulsent des résidus de boyaux et de viscères sur la voie publique, le mauvais état du réseau routier et, enfin, l'éclairage et tous ces problèmes récurents qui réapparaissent et se produisent sans qu'une solution ne voie le jour. Les citoyens et les contribuables de cette agglomération, pourtant urbaine, attendent, avec beaucoup d'espoir, la fin de leur calvaire.