L'hôpital régional connaît une paralysie quasi totale, alors que des appels à promouvoir le secteur ne cessent d'être lancés Un jour de colère est observé, hier, au Kef en protestation contre la dégradation des soins de santé dans les établissements hospitaliers publics. Les manifestants, qui se sont rassemblés devant le siège de l'Union régionale de travail (URT) avant de se diriger vers l'hôpital régional Mohamed Bourguiba, ont scandé des slogans dénonçant la situation du secteur dans leur région. Des syndicalistes, des agents et cadres de santé, des citoyens et des représentants de la société civile ont pris part à ce mouvement. Ce jour de colère intervient suite à une décision prise par l'URT, en réaction à l'indifférence des autorités face aux appels répétés à la promotion du secteur, selon les protestataires. Le secrétaire général-adjoint de l'URT, Tawfik Chebbi, a indiqué au correspondant de l'Agence TAP que les services de soins à l'hôpital régional du Kef connaissent une paralysie quasi totale.