La victoire devant le CSHL conforte les «Sang et Or» du Sud dans leurs certitudes Peut-on dire que l'ESZ a montré son véritable visage contre le CSHLif ? Probablement oui, et elle va s'améliorer davantage quand le travail méthodique, entamé par Skander Kasri, donnera ses fruits . Mardi, on a pu remarquer que la préparation mentale était judicieuse. Conscients de la situation, avertis sur l'état de l'adversaire , les joueurs ont foulé la pelouse du Zouiten confiants. Et, malgré la fatigue et la chaleur, ils ont géré le match comme il fallait, appliquant les consignes de l'entraîneur à la lettre : vigilants derrière, entreprenants au milieu et optant par des contres en attaque dans l'espoir de surprendre leur vis-à-vis . Pendant les premières 45 minutes, les défenseurs , aidés par leurs coéquipiers du milieu, ont subi le fardeau de la rencontre se montrant intraitables, fermant toutes les issues à leur adversaire. En avant, par contre, on peut dire qu'aucune occasion sérieuse n'était à leur actif, exception faite de quelques balles arrêtées tirées de loin, sans gravité . Un coaching réussi Les changements opérés par Kasri en deuxième période ont donné plus de mordant au groupe . «C'était un match piège pour les deux protagonistes. On a su comment gérer la situation et entrer dans le match. On n'a pas voulu prendre de risques en première mi-temps. Nous avons bien joué après la pause et notre supériorité s'est concrétisée par un seul but. On va continuer à travailler avec la même rigueur et la même détermination pour préparer les prochains matches», souligne Skander Kasri . En effet , après avoir vu à l'œuvre son rival et scruté les potentialités et le comportement de chaque joueur sur le terrain, l'entraîneur des «Sang et Or» a effectué les changements nécessaires pour donner plus d'efficacité à son équipe . L'incorporation de Besson et du Russe Nugzar a été d'un réel apport. Le jeu a depuis été porté dans la zone de l'adversaire. Les tentatives offensives, rares au début de la rencontre, se sont multipliées et se sont traduites tantôt par des incursions dans la surface banlieusarde, tantôt par des débordements sur les ailes. C'est, d'ailleurs, un centrage en profondeur qui a été à l'origine du but espérantiste. Il a contraint Ressaïssi à commettre l'erreur fatale, ratant le dégagement pour éloigner le danger. Besson, qui a remplacé Slama, était aux aguets pour pousser le cuir dans la cage. Une véritable douche froide à 7 minutes de la fin du temps réglementaire . Un but qui a coupé l'herbe sous les pieds des Hammamlifois et qui a permis, en revanche, aux Sudistes de terminer la partie en roue libre.