Les unités ont transformé plus de 412 mille tonnes de tomates contre 359 mille tonnes au cours de la même période de l'année précédente. Une grande partie de la production a été traitée par les unités industrielles dans la région du Cap Bon qui constitue le plus important gouvernorat au niveau des quantités produites et transformées La campagne de cueillette des tomates destinées à la transformation et à la vente sur les marchés s'est déroulée dans des conditions normales. Au niveau des unités industrielles, on n'a pas enregistré, cette année, d'importantes pressions contrairement aux années précédentes. En effet, ces unités ont été en mesure de prendre en charge toutes les quantités qui sont parvenues depuis le début de la campagne. Les ressources humaines ont été mobilisées pour assurer la réussite de ce rendez-vous très attendu aussi bien par les agriculteurs que par les industriels. Par ailleurs, la production des tomates est considérée comme satisfaisante grâce notamment aux conditions climatiques favorables. En effet, ce secteur demeure - comme plusieurs autres cultures - dépendant dans une large mesure des pluies qui doivent être bien réparties pour obtenir une production abondante. Les parcelles agricoles ont enregistré le rendement souhaité par les agriculteurs. Disponibilité des traitements D'autre part, il a été possible d'atténuer la prolifération de certaines maladies constatées au cours des dernières campagnes, et ce, grâce à un traitement général de toutes les plantes. Par le passé, la production était compromise par ces maladies qui se développaient d'une façon inattendue malgré le suivi et le traitement effectués, ce qui fait perdre aux agriculteurs leur investissement. Le ministère de l'Agriculture a mobilisé son staff technique en vue d'analyser certaines maladies qui affectent les tomates en vue de trouver des solutions appropriées au profit des agriculteurs. Ces derniers souhaitent que les prochaines campagnes soient d'un même niveau de rentabilité grâce à la disponibilité des traitements adaptés. Depuis le début de la campagne et jusqu'au 30 juillet 2014, les quantités transformées ont atteint une évolution importante, ce qui a permis aux unités industrielles de travailler à un rythme soutenu. En effet, ces unités ont transformé plus de 412 mille tonnes de tomates contre 359 mille tonnes au cours de la même période de l'année précédente. Une grande quantité de la production a été traitée par les unités industrielles dans la région du Cap Bon qui constitue le plus important gouvernorat au niveau des quantités produites et transformées depuis des années. Le Cap Bon a produit ainsi 225 mille tonnes contre 142 mille tonnes dans les gouvernorats de Béja, Kairouan, Sidi Bouzid et le Kef et 45 mille tonnes dans les gouvernorats du Grand-Tunis. La campagne des tomates de cette année se distingue aussi par la qualité qui est indispensable pour pouvoir exporter le produit. La qualité des produits obtenue est meilleure que celle de la campagne précédente. La lutte contre les maladies dangereuses et le respect du délai du développement des tomates sont à l'origine de cette amélioration de la qualité, ce qui a permis à tous les intervenants de trouver leur compte. Diminuer le coût de production D'ailleurs, la tarification des tomates à la production sera basée sur la qualité. Un accord-cadre relatif à la tarification selon la qualité a été élaboré en collaboration avec les ministères de l'Industrie, de l'Agriculture et du Commerce en plus de l'Union tunisienne de l'Agriculture et de la pêche et le Groupement des conserves alimentaires. Un Guide technique a été également élaboré en vue d'évaluer la qualité des produits. Il est prévu que la tarification selon la qualité entre en vigueur à partir de la campagne de 2015. La qualité doit ainsi être liée au niveau des prix pratiqués par les industriels. Les agriculteurs sont donc tenus tout au long de la campagne de la production d'assurer un suivi des plantations pour intervenir rapidement en cas de maladies qui pourraient porter atteinte à la qualité. Les producteurs ont montré leur capacité à contrecarrer l'évolution de ces maladies à la faveur d'un traitement adéquat. Il est question aussi de diminuer le coût de production pour pouvoir maîtriser les prix et être plus compétitif. Le système d'irrigation goutte-à-goutte semble efficace et économique dans ce domaine. Les producteurs sont en mesure d'intégrer de nouveaux outils de travail perfectionnés grâce à la coopération avec les pays développés qui ont accumulé plusieurs années d'expérience dans ce secteur et qui ont pu se distinguer sur le marché mondial. D'ailleurs, un nouveau matériel destiné à la cueillette automatique des tomates a été intégré au cours de cette année, ce qui a permis d'augmenter le rythme de travail au niveau des parcelles. L'effort se poursuit en vue d'augmenter la productivité et de fournir des quantités de tomates répondant aux normes de qualité pour la transformation. Les unités pourront ainsi satisfaire la demande locale et exporter vers de nouveaux marchés.