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«Notre culture doit se débarasser de tout populisme!»
Entretien du lundi — Mohamed Garfi
Publié dans La Presse de Tunisie le 17 - 11 - 2014

Un entretien avec Mohamed Garfi est toujours un moment de «rupture». Rupture avec la complaisance, rupture avec la langue de bois, avec, aussi, les «demi-mesures» et les idées reçues. L'homme est ainsi : droit, sans concession, porté, souvent, vers «l'excès». Mais, tout le monde le sait, c'est, à chaque fois, œuvre utile. Qu'importe le «ton», le profil seul (compositeur, docteur en musique et en musicologie, fondateur de l'Orchestre 71, de la Troupe de musique arabe de la Ville de Tunis, créateur du nouveau théâtre musical en Tunisie, concepteur de «Asswat el hourria» et de «Zakharef arabia», auteur d'une centaine d'œuvres vocales et instrumentales, critique, fin analyste de la question culturelle, etc.) commande de lui prêter régulièrement écoute,et de tirer profit d'une expérience et d'un enseignement.
On dit de la deuxième génération de l'indépendance, à laquelle vous appartenez, que c'est une génération privilégiée : elle a assisté aux débuts, elle a vécu la suite, et elle est un témoin et un acteur de la période de «la révolution». Procédons par ordre, si vous le voulez bien : années 60-2010, musique et politique culturelle plus généralement, quelle évaluation en faites-vous ?
Les années 60 étaient pour notre génération une époque de rêve et d'enthousiasme, un pays nouvellement indépendant qui se construisait au rythme des idées nouvelles, de la modernité disait-on. Nous nous sommes lancés dans l'aventure de la prospection, tout d'abord par l'apprentissage assidu auprès de maîtres confirmés puis par la fondation de nouvelles structures de production en dehors des circuits habituels du monopole. A ce propos, nous citons les peintres du Groupe 70, l'Orchestre 71, le Nouveau théâtre, le Mouvement de la littérature moderne, la poésie autre que métrique et libre ; toutes ces tendances étaient en opposition avec la culture officielle de l'époque représentée par les artistes dits «de l'Etat», elles recherchaient une expression nouvelle qui daigne respecter les valeurs antérieures méritoires mais conteste le culte de l'héritage patrimonial sans approche critique. Bref, c'était un élan de liberté individuelle qui nous délivrait de l'obsession arbitraire du passé «glorieux» de nos ancêtres longtemps consacré.
La politique culturelle menée par les pionniers, principalement M. Chadli Klibi, avait, à la base, un projet ambitieux ouvert sur les expressions qui rompaient avec l'ancien. Aussi avons-nous donné en 1973 au Festival international de Carthage, et grâce à l'esprit éveillé du ministre, le premier concert non-conformiste jamais donné par des Tunisiens sur la scène du théâtre romain alors que le traditionalisme battait son plein. La deuxième période louable est celle tenue par M. Béchir Ben Slama qui a su redorer le blason de la culture et lui donner le soutien politique et financier nécessaire. Après lui, le déclin a commencé à s'annoncer et les ministres qui se sont succédé ne furent autres que des hauts commis de l'Etat, chargés d'appliquer les instructions, parfois avec beaucoup de zèle.
Avec des hauts et des bas, le répertoire artistique de la deuxième moitié du XXe siècle est, dans l'ensemble, l'œuvre des grandes figures de notre génération qu'on le veuille ou non, et c'est grâce à elle que notre culture est sortie du carcan habituel que voulaient imposer les «gardiens du temple». Les politiques qui pensent aujourd'hui juger les coupables de préjudices subis par la société dans le domaine des libertés feraient mieux de considérer également les délits commis à l'égard de la culture.
2011-2014 : votre diagnostic.
Une révolution qui dure une journée et se termine par un article de la constitution n'en est pas une, le moins qu'on puisse dire, en attendant de voir plus clair, c'est un soulèvement social maté dans l'œuf.
Le bilan des trois dernières années par rapport aux années précédentes s'annonce malheureusement mièvre ; ce qui est proposé actuellement se base dans l'ensemble sur un fondement aléatoire, aussi empirique qu'il soit, il n'est autre que le sous-produit de modèles désuets et d'imitations factices, d'Orient ou d'Occident. Ce stade premier nous l'avons déjà dépassé depuis plus de quarante ans, les remakes d'aujourd'hui sont le résultat direct du niveau décadent de la formation artistique et du back-ground fluctuant des intervenants en milieu culturel. Il est évident que les arts ne peuvent être en aucun cas différents de la réalité du pays. Les divergences profondes entre des antagonistes de diverses tendances, la confrontation de modèles de société anachroniques ou contradictoires, la lutte acharnée pour occuper de facto le devant de la scène politique et conquérir des privilèges ont permis aux intrus de se positionner sur l'échiquier de la culture au nom de la libre expression ; les temps ne sont plus à la créativité mais à l'autodéfense.
En dépit du dénigrement de certaines factions politiques encore à l'arrière du progrès, la culture et les arts occupent avec l'enseignement et l'éducation une place de choix dans le développement des sociétés modernes, l'axe central autour duquel pivote toute action civilisationnelle. Aucun modèle de développement économique ou social ne saurait aboutir sans l'apport bénéfique de ces éléments fondamentaux.
Les trois dernières années ont été des plus décevantes sur tous les plans. On y a maintenu la politique de l'autruche suivie par les prédécesseurs de l'Etat, outre la proscription des « adversaires potentiels». L'ancien régime aura été en définitive plus indulgent. Grâce à des esprits éclairés qui croyaient profondément au rôle des arts dans l'émancipation de la société contemporaine, nous sommes parvenus, malgré vents et marées, à placer notre diapason dans le tumulte du cafouillage. Aujourd'hui, toute tendance créatrice est confrontée à une sorte de «prépotence» intellectuelle enrobée dans des gants de velours.
L'étape qui s'annonce apportera-t-elle des changements pour les arts et la culture et pour la musique en particulier? Si oui, lesquels? Sinon que proposer?
Il ne faut pas espérer en une étape meilleure si l'on ne change pas notre manière de voir. La culture longtemps considérée comme un élément de loisir, voire un simple divertissement, ne doit pas conserver cette connotation populiste, elle doit évoluer en dehors des sentiers battus de la politique dans le sens de la création et de la sensibilisation des masses aux grandes interrogations de la société. Aussi, une refonte totale des structures est-elle nécessaire pour faire participer les créateurs compétents et inciter d'autres à s'épanouir dans leur environnement afin d'assurer la continuité. Cette action ne doit pas se limiter aux centres traditionnels de rayonnement, elle doit toucher toutes les régions qui renferment certes un potentiel humain incontestable. Ces régions longtemps délaissées ont droit à une culture de qualité, un développement durable qui puisse embrasser tous les métiers de l'art et de la tradition. Un plan de redressement est ainsi des plus nécessaires.
Il est décevant de constater que la culture se gère, plutôt, comme une simple organisation de spectacles. Les grands chantiers de la modernisation de l'infrastructure culturelle, la formation artistique et la création de structures permanentes de production ne paraissent pas vraiment, encore, sur l'agenda des dirigeants. En définitive, le sentiment est celui d'une déconnection de la réalité culturelle du pays.
Quant à la musique, le parent pauvre des arts tunisiens, elle ne cesse d'être convoitée par des médiocres qui, du jour au lendemain, sont propulsés stars avec la complicité de médias de second ordre. La preuve : notre production musicale est du copier/coller de tout bord sans âme ni caractère. Les protagonistes hibernent dans les boîtes et se réaniment l'été pour «moissonner la récolte».
La MUSIQUE arabe : quel avenir? Les «MUSIQUES» alternatives : est-ce une réalité de demain?
La culture alternative ou «contre-culture artistique» n'est pas un concept nouveau ; elle fut de tout temps l'issue de secours des sociétés en crise de mutation. Sans rappeler les voix contestataires de la Jahilya (l'anté Islam) ou du Moyen-âge, les temps modernes ont également connu des artistes en marge des habitudes culturelles qui ont bouleversé le monde de la création. Ces artistes illuminés et dûment compétents, autant qu'ils étaient destructeurs des formes figées, étaient les promoteurs de nouvelles formes d'expression et ceux qui ignorent l'aventure des arts ne pourront jamais discerner la graine de l'ivraie.
La culture alternative n'est pas nécessairement celle des bas fonds ou l'expression spontanée sans réflexion aucune, mais un mouvement de renouveau qui construit l'avenir sur des bases cohérentes.
Au début des années 70 alors que l'intelligentsia tunisienne inspirée par le progrès européen dans les sciences humaines, le terme contre-culture est utilisé aux Etats-Unis d'Amérique pour caractériser l'explosion des mouvements contestataires des noirs du monde libre envers la domination culturelle de la bourgeoisie. Le cas américain n'est pas comparable au nôtre étant donné les différences énormes de contexte sociologique. Le terme musiques alternatives est avancé à tort.
Parler de musique arabe dans le tumulte des déchirements actuels où les puissances mondiales cherchent à écraser la notion d'arabité en faveur d'un islamisme destructeur c'est ramer à contre-courant. Heureusement qu'il existe encore des artistes phares qui veillent sur la traversée ; nous sommes aujourd'hui en plein dans le creux de la vague, pourvu que le mat tienne et que les voiles résistent à la tempête.
Les festivals aident-ils vraiment, dans leur formule actuelle, à faire avancer le niveau culturel moyen dans notre pays? L'état des lieux, et les alternatives de l'activité musicale d'après vous?
Etymologiquement, un festival est une manifestation à caractère festif, organisée à époque fixe autour d'une activité liée au spectacle, aux arts, aux loisirs ou autres événements de la société. Créé essentiellement pour joindre l'utile à l'agréable, c'est-à-dire sensibiliser le grand public aux divers langages artistiques et offrir un divertissement instructif. Les festivals jouent également un rôle moteur dans le processus de création. «La typologie» est diverse, sans exclusive : la construction d'un lieu éponyme dédié à un créateur, les lieux et moments de production de nouvelles créations, les lieux de découverte de nouveaux talents, le moment de la reconnaissance médiatique et artistique, les lieux où se structurent les mouvements et les offres qui scandent le marché de l'art et des œuvres, les lieux de circulation des œuvres et des productions à l'échelle nationale et internationale.
Après avoir été longtemps un label de qualité, les festivals sont devenus des exhibitions «fourre-tout». La multiplication du nombre des festivals, très nette au cours des trois dernières décennies, a créé une véritable «festivalomanie» sans pour autant que les arts et le public n'en profitent réellement. L'événementiel culturel, l'attraction touristique, et les ressources de l'économie créative priment désormais. L'activité musicale ne doit pas être ponctuelle, non plus une récolte saisonnière de cachetons, mais la consécration d'un dur labeur et une création régulière. Les festivals gagneraient en efficacité s'ils sont revus et corrigés dans le sens de l'épuration et la suppression du superflu.
Cette année, ils ont fêté cinquante ans de festival de Carthage, sur ce nombre d'années le taux de notre participation en concerts et en théâtre musical dépasse les vingt pour cent. Treize grandes prestations entre 1973 et 2009 ont marqué l'histoire du festival. Malgré cela, on a décidé de nous écarter de la mémoire collective. Nous en référons à Mutanabbi et son poème ô combien célèbre : Quand les imparfaits médisent de mes qualités, C'est la preuve que je suis le plus parfait.
L'enseignement musical, aujourd'hui ?
Un dossier conflictuel volumineux qui n'arrive pas à être résolu depuis plus de quarante ans, faute de volonté politique. L'enseignement musical en Tunisie est aujourd'hui au bas de l'échelle bien que plusieurs pays aient prouvé qu'il n'est pas impossible d'évoluer lorsqu'on dispose de la volonté nécessaire. En 1978, un journaliste tunisien a écrit : nombreuses sont les troupes tunisiennes qui se sont succédé sur la scène de Carthage mais les musiciens sont les mêmes.
L'idée d'une réforme de l'enseignement musical remonte à l'année 1972 lorsque les états généraux de la culture réunis par le ministère de la Culture sollicitèrent pour la énième fois, chacun pour son domaine, la création d'un enseignement artistique supérieur. Un expert, Alain Weber, directeur des études au CNSM de Paris (Conservatoire national supérieur de musique), est dépêché à Tunis par le ministre de l'époque, M. Chadli Klibi, afin de dresser un constat des lieux et proposer des solutions pratiques pour répondre aux aspirations pressantes du monde artistique. Le rapport d'évaluation établi par l'expert français fut rejeté sine die «sous prétexte qu'il n'était pas en mesure d'appréhender les spécificités tunisiennes, cheval de bataille des ennemis du progrès.
Le rapport relevait une bicéphalie de langage traumatisante et préconisait la séparation entre les disciplines orientales simplifiées et les disciplines occidentales à l'état très primaire. Dix ans après, l'ISM, l'institut suprême (sic) est né dans le cadre d'une politique générale qui promettait monts et merveilles.
En effet, le chef du projet, qui n'était pas musicien mais musicologue, (là résident les racines du mal) a, d'emblée, cherché à embrasser toutes les disciplines ayant trait à la musique et crut pouvoir former en très peu de temps des musiciens à la fois artistes créateurs, occidentaux et orientaux, théoriciens et instrumentistes, chercheurs et musicologues, et même compositeurs et chefs d'orchestre. De telles études nécessitent ailleurs, en Europe ou aux Etats-Unis et même dans certains pays arabes plus avisés que le nôtre, un cursus d'au moins une vingtaine d'années continues, formation requise pour briguer les postes de spécialité qui ne sont accessibles qu'après des concours très sélectifs.
L'ISM, ce modèle unique au monde, est un système hybride qui cherche à réunir musique et musicologie sans réussir ni l'une ni l'autre.
Musique et médias avant et après la révolution : voila un chapitre qui suppose, lui aussi, quelques «remous»...
Avant et après, quelle différence? Bien que l'apparat politique semble débloqué et plus audacieux qu'avant, les médias de l'Etat ainsi que les privés ont tendance à oublier qu'ils sont bon gré mal gré un service public puisqu'ils s'adressent à tout le monde sans distinction particulière. Pourtant, certains médias s'obstinent à présenter les mêmes personnes, le même style d'animation, d'ailleurs moins performant que celui des débuts de la télévision, faisant l'éloge du banal et du médiocre au point de saturation.
A observer la scène culturelle, les chaînes de télévision publiques ou privées, force est de constater que tout fonctionne encore avec les anciens réflexes. Mêmes dénominateurs communs d'antan, le faciès politique habituel? Publicité à outrance pour la consommation, insignifiance de la substance culturelle et artistique d'utilité publique, populisme «à la carte», programmes rétrogrades avec «aouadas» obligées. en revanche, point de création stimulatrice du développement humain dont le recul est en train de nous conduire fatalement à l'obscurantisme.
Les médias de masse devraient respecter une déontologie de rigueur et accomplir un rôle régulateur sans excès aucun.
L'activité proprement musicale de Mohamed Garfi, en quoi consiste-t-elle aujourd'hui?
Notre activité musicale, nous la continuons à huis clos, en attendant des jours meilleurs, les organisateurs de la vie culturelle préférant les «concerts à quat'sous»... Ceux qui croient à notre éviction ont certes tort car l'avenir leur montrera qu'ils ne pourront pas tenir devant notre posture.
Pour terminer ?
«Il est un goût difficile à satisfaire, celui de la perfection». (Franklin D. Roosvelt).
Entretien conduit
par Khaled TEBOURBI


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