Match disputé de bout en bout et qui est finalement revenu à des locaux plus opportunistes Stade Taïeb M'hiri, temps ensoleillé, public clairsemé, terrain en bon état , CSS-ESZ : 2-1 (mi-temps: 0-0), arbitrage de Sadok Selmi, assisté par Ramzi Herch et Abdessalem Chourabi, buts de Maâloul (83') et Mansar (90'+7') pour le CSS et de Bouchniba (87') pour l'ESZ. CSS : Jeridi, Hannachi, Maâloul, Boulaâbi, Ben Salah, Kammoun (Ben Youssef 50'), Hadda, Chellouf (Mahjebi 65'), Mansar (Imed Louati 76'), Bahri, Khenissi. ESZ : Krir, Dridi, Rabii (Slama 86'), Becha, Jouini, Jbali (Bouchniba 70'), Nasri (Bouzamita 59'), Reguii, Mosrati, Ounelli, Bison. Match à haut risque pour le CSS, qui a dû se passer des services de certains de ses éléments de base, précisément Ferjani Sassi, Brahima N'dong et Yussofo, pour des raisons inhérentes à leur situation actuelle, suite aux offres bien alléchantes qu'ils viennent de recevoir de clubs du Golfe et d'Europe, Fakhreddine Ben Youssef, lui aussi dans la collimateur de clubs étrangers, n'a pas été aligné d'entrée de jeu. Ce n'est qu'au début de la seconde mi-temps que Ghraïri a senti le besoin pressant de ses services pour l'intégrer parmi le groupe. La formation alignée n'était donc pas celle des dernières rencontres. Les suppléants, comme Ghazi Chellouf, Taha Yacine Khnissi, ou encore Hamza Hadda et Wassim Kamoun, ont eu des difficultés pour entrer dans le vif du sujet face à un adversaire bien campé sur ses jambes, et qui est venu à Sfax pour confirmer son net regain de forme manifesté au course des dernières journées de l'exercice en cours. La première action digne d'être retenue dans ce match, ouvert à toutes les supputations, n'a été relevée...qu'à la 23e minute, lorsque Ali Maâloul, le joueur le plus performant parmi le onze sfaxien, a exploité une bonne ouverture de Maher Hannachi de la droite pour reprendre à bout portant. La balle a toutefois manqué de peu la cage du gardien Eshraf Krir. Deux minutes après, une action bien guidée par le duo Mansar-Maâloul s'est écrasée sur la transversale. Dès lors, le CSS a pris les rênes du commandement, acculant son vis-à-vis dans ses derniers retranchements, sans pour autant parvenir à trouver la voie des filets. Khenissi a même réussi à la 34e minute à se défaire du marquage qui lui est imposé par le duo de l'axe central zarzissien pour se présenter seul face au gardien de l'équipe visiteuse. Ce dernier a eu assez de vigilance pour annuler un but certain. La mi-temps est survenue sur le score vierge de zéro partout. Du suspense En deuxième mi-temps, les changements apportés aux deux équipes ont permis de donner une plus grande portée à leurs mouvements offensifs. Mais c'est surtout le CSS qui s'est montré le plus remuant, et le plus percutant, comme en témoignent les authentiques occasions de scorer qui se sont présentées à Ben Youssef (52e et 60e minutes), Khenissi (54e) et Imed Louati dès son entrée à la place de Brahim Bahri (77e). Du côté de l'ESZ, c'est surtout Mejdi Mosrati qui s'est distingué par ses montées offensives de grand style, dont l'une d'elles a failli donner un autre tournant au jeu, n'eût été le repli de Mohamed Ali Mansar qui a suppléé son gardien à quelques mètres. Le but chauffait dès lors d'un côté comme de l'autre. Mais c'est surtout le CSS qui a été le plus menaçant, parvenant à faire la différence à 7 minutes de la fin du match par l'intermédiaire de Ali Maâloul qui a réussi à trouver la voie des filets de l'excellent Krir, sur une belle ouverture de Mansar. Et alors que tout concordait à voir le CSS terminer le match en vainqueur, une balle arrêtée de Mejdi Mosrati, repoussée par la transversale, trouva Rami Bouchniba à la réception pour la reprendre de la tête dans les filets de Rami Jridi (87'). Les arrêts de jeu se sont dès lors poursuivis pour une raison ou une autre, amenant l'arbitre, Sadok Selmi, à ajouter neuf minutes de temps additionnel. Et c'est précisément à la 97' que le CSS est parvenu à forcer la décision par Mohamed Ali Mansar d'un tir puissant des 10 mètres. Dès lors, les dés sont jetés, et le CSS, en dépit de tous les accrocs, a réussi à renouer avec le succès, mettant fin également à un passage à vide qui lui a coûté bien des déceptions. Quant à l'ESZ, son jeu plutôt prudent lui a coûté finalement une défaite, la deuxième concédée depuis l'entame de cet exercice.