Malgré un entrejeu énergique, l'attaque n'arrive pas à peser. Des solutions urgentes s'imposent Ce qui a été démontré jusque-là reflète-t-il les vraies capacités d'EGSG et son aptitude à aller au-delà de ses moyens pour éviter les sueurs froides de fin de saison ? C'est la question sur laquelle on tergiverse dans les milieux du club. Certes, l'équipe n'a pas à rougir de la défaite face au CA, mais le secteur offensif donne matière à réflexion. D'ailleurs, les chiffres sont explicites. 11 buts marqués en 14 matches. Il n'y a pas de quoi jubiler. Et de là à se poser une question : y a-t-il quelque part un mauvais traitement des défaillances du groupe ? Et même si El Gawafel aurait pu rentrer avec le partage des points, force est de reconnaître qu'il n'était pas assez bien loti pour inquiéter un CA qui assuré l'essentiel même si la manière n'y était pas. Lors de sa troisième sortie à El Menzah cette saison, EGSG n'a pas pu inquiéter la défense clubiste, si l'on excepte les rares manœuvres dans le dernier quart d'heure. Et si les superlatifs ne manquent pas, il n'en demeure pas moins important de diagnostiquer le profil de cette équipe gafsienne qui a allégé son effectif sans pour autant remédier aux départs de Khanchil, Amano, Touati, Lomgaghri, Burko, Ghrib qui ont quitté le club lors de la trêve. M'sakni, la satisfaction Au vu de cette liste, on a craint le pire pour l'entrejeu, mais à notre grande surprise, ce compartiment a constitué la principale satisfaction. A noter la prestation époustouflante de Iheb Msakni pour sa première titularisation, grâce à son travail de sape et sa bonne vision dans la relance. Radhouani vient de trouver le supplément idoine à Baghouli qui, apparemment, donne l'air de vouloir rompre son aventure à El Gawafel. Gontassi, Tlijani, Msakni et Menafeg, c'est un quatuor qui peut valoir au coach une satisfaction dans le (4-4-2) qu'il continue de fidéliser même si on relève le manque de technique individuelle chez quelques locataires de la ligne médiane). Mais le vrai problème qui risque d'entraver la quête de points dans chaque sortie, réside dans cette faiblesse affligeante du compartiment offensif. Un bref aperçu de l'effectif laisse dégager quatre attaquants de métier et, avec la reconversion réussie de Ben Ouannès, le choix se rétrécit. Ogboma, Gerrard et Ismaïlou (deux buts à son actif) sont appelés à réagir au plus vite. Alors peut-on parler de recrutements réussi ? Le trio africain de l'attaque est loin de confirmer l'utilité de son recrutement, en attendant un «démenti» au cours de la phase retour.