Plus appliquée, l'USM n'a pas volé sa victoire Stade 7-Novembre de Gafsa - Temps froid - Public assez nombreux - Pelouse en bon état - USM bat EGSG (1-0) - Mi-temps (0-0) - But de Boukorraâ à la 56' - Arbitrage de M. Kacem Ben Naceur EGSG : Zidène, Hakim, Bannani, Hemmali, Souii, Gontassi, Tlijeni (Baba), Mnafeg, Msakni (Khemila), Ben Ouannès, Ogbona (Kramti). USM : Skhiri, Takka, Baccouche, Kchech, Hmani, Rzigue, Boukong (Saïd), Nasri (Essiamo), Bouchniba (Boukorraâ), Ben Belgacem, Kaouem. Pour les Gafsiens et les Usémistes, la rencontre aurait été lourde de conséquence en cas de défaite pour la suite du parcours avec une incidence directe sur les chances de maintien. Mêmes soucis, mêmes craintes. Cela s'est répercuté sur la prestation des acteurs des deux camps avec une réussite des visiteurs en deuxième mi-temps, œuvre de Boukorraâ à la 56' face à une défense locale béate. Un coaching payant Pourtant, ce sont les locaux qui prennent les devants dès l'entame du match en se créant trois occasion nettes de but. Souii à la 2', Ogbona (6') et Msakni (8') auraient pu tuer le match. Les instructions de Lotfi Rhim étaient claires : opter pour les contres avec un seul attaquant en pointe, en l'occurrence Nasri, et l'unique action à mettre à l'actif des visiteurs se situera à la 22' sans pour autant inquiéter Zidène. A la 24', Msakni est fauché par Skhiri au moment de conclure, mais Kacem Ben Naceur ordonne de jouer malgré les protestations des locaux. Les Gafsiens évoluant avec un entrejeu à trois joueurs et une attaque à trois têtes ne pouvaient avoir gain de cause. Les visiteurs qui dominaient au milieu leur ont posé des difficultés dans la construction du jeu, d'où le recours au jeu direct et aux centrages vers Ben Ouannès. Une solution peu convaincante qui a fait l'affaire des Usémistes, rentrés aux vestiaires indemnes face à la furia gafsienne. Après la pause, un coaching est effectué dans chaque camp avec des fortunes diverses. L'entrée d'Ismaïlou permet à Ogbona de se déplacer dans l'axe pour épauler Ben Ouannès. Pour Lotfi Rhim, l'entrée de Boukorraâ a permis aux «Bleus» d'évoluer avec deux attaquants en pointe. Ce fut le tournant du match. Certes, EGSG prit l'avantage en attaque comme en première période mais les manœuvres manquèrent de jus face à une défense monastirienne aux aguets. Quelques alertes mais les Gafsiens n'avaient pas de quoi peser pour inquiéter Skhiri. Et c'est la fraîcheur physique de Boukorraâ et son sens du placement qui donnent raison à Rhim. A la 56', Boukorraâ profite d'une mésentente de l'axe central et trompe Zidène. Un but surprenant certes mais logique au vu de l'application tactique des visiteurs. Coup dur pour Radhouani qui opte pour une attaque à quatre avec l'entrée de Khemila. Mais ce n'est pas avec le surnompbre dans le camp adverse qu'on peut aspirer à marquer. La manière n'y était pas même si lors des dix dernières minutes, El Gawafel accula l'USM dans ses derniers retranchements à travers des alertes qui auraient pu lui valoir le partage des points mais l'USM était mieux armée pour préserver une victoire acquise au bout d'une deuxième période de jeu parfaite, alors que le faux pas d'EGSG, le troisième à domicile, risque de sceller le sort de Radhouani. Les indices d'après-match laissent présager une rupture. Sami Radhouani rend le tablier Dépité à cause d'une situation insoutenable qui perdure depuis quatre mois, Sami Radhouani a rendu le tablier. La décision était dans l'air et la défaite face à l'USM a fait le reste. Radhouani, qui a ramé ces derniers temps contre vents et marées, ne pouvait plus tenir le coup. Sa décision de partir est irrévocable. Contacté quelques heures après le match, l'intéressé nous a confirmé sa démission.