L'avenir de Diakité avec les Verts reste un point d'interrogation. Le mercato doit apporter une réponse urgente. En plein mercato, ce ne sont pourtant pas les offres qui manquent. Après des propositions venant du Golfe et une autre du club libyen d'Al Ittihad de Tripoli de l'ordre de 150 mille dollars, c'est au tour du club de Ligue 2 française de Tours FC d'exprimer son intérêt pour l'attaquant international mauritanien. D'ailleurs, des émissaires de ce club ont suivi la sortie d'Ismaïl Diakité lundi dernier face à l'Avenir Sportif de Gabès. Aucune décision n'a été jusque-là prise à son sujet. La seule certitude, c'est la nécessité d'engager un attaquant en cas de départ de Diakité. «C'est l'élément le plus influent dans le secteur offensif, rappelle régulièrement l'entraîneur Gérard Buscher. Il reste très performant côté droit de l'attaque. Il faudra prendre un élément dont les caractéristiques ressemblent à celles du Mauritanien, d'autant que dans mon effectif actuel, je ne dispose pas d'une solution de rechange fiable». Le coach français du Club Sportif d'Hammam-Lif a suggéré de recruter Khaled Gharsellaoui, le joueur de l'Espérance Sportive de Tunis, qui ne rentre plus dans les plans de son entraîneur Khaled Ben Yahia. Bilel Yaken pour suppléer Ressaïssi Avant son départ en vacances en France, le coach boukorninois a communiqué à ses dirigeants ses besoins au mercato d'hiver. Il s'agit d'un attaquant de couloir doit en cas de cession de Diakité, et d'un défenseur axial qui pourrait suppléer Mehdi Ressaïssi, victime d'une rupture des ligaments croisés et dont la saison est terminée. «Rien ne sert de changer pour changer et de chambouler les équilibres de l'équipe, a-t-il insisté. Mon effectif dans son format actuel peut tenir la route», analyse-t-il. Du coup, l'arrière central de l'Etoile Sportive de Métlaoui, Bilel Yaken, a été contacté. Celui-ci aurait promis de résilier le contrat le liant avec le club du Sud-ouest, d'autant que des raisons familiales impérieuses l'obligent à se trouver dans l'avenir à Tunis. Les finances au plus bas Le club banlieusard n'est pas sorti de l'auberge. Malgré un parcours flatteur durant la phase aller, les finances ne décollent pas, les joueurs accusant un retard de paiement de deux mois. Les efforts consentis par le président Adel Daâdaâ qui investit des fonds dans le club de son propre argent ne suffisent plus. Le comité provisoire de gestion a beau multiplier les efforts, la tâche est colossale, et les grands soutiens parmi les supporters du club ne mettent plus la main à la pâte. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le départ de Ziad Ziadi est perçu comme une panacée, d'autant que le contrat du milieu défensif prévoit une clause libératoire de l'ordre de 100 mille dinars. Reprise la semaine prochaine La reprise sera sifflée jeudi prochain après neuf jours de repos. Avec 19 points au compteur, le club boukorninois respecte son tableau de marche. Les prévisions de début de saison tablaient sur 10-20 points au bout de la phase aller, mais on espère faire encore mieux durant le reste du parcours, à condition de bénéficier des meilleures conditions d'exercice, ce qui n'a pas été toujours le cas durant les six premiers mois de la saison que Buscher qualifie de véritable parcours du combattant.