C'est ce que vient d'attester Christine Lagarde, DG du FMI en substance alors qu'elle accueillait le Chef du gouvernement sortant Mehdi Jomâa, allé aux USA pour ''paver la voie au prochain gouvernement''. Lagarde a ainsi mis au crédit de Jomâa le fait d'avoir largement contribué à : -réussir la période de transition politique -améliorer les indicateurs économiques de 2014 -amoindrir le déficit budgétaire -abaisser le taux d'inflation -apporter de la rigueur à la Caisse de compensation -inclure dans la loi de Finance 2015 la capitalisation des banques publiques... Autant de points qui, selon Lagarde, ont convaincu le FMI d'être prêt à faire preuve de plus de souplesse en accompagnant les réformes tunisiennes. ''La Tunisie est un exemple dans la région, singulièrement parce qu'elle a choisi le chemin de la concertation'', a attesté le DG du FMI.