Mehdi Jomaâ affirme que les gouvernements tunisien et français sont déterminés à lutter contre le danger du terrorisme et que tous les efforts sont déployés contre cet ennemi commun Le chef du gouvernement provisoire, Mehdi Jomaâ, a annoté hier le registre des condoléances à l'Ambassade de France à Tunis. Dans des déclarations aux médias, il a exprimé la compassion et la solidarité de la Tunisie avec la France suite aux évènements douloureux vécus par le peuple français. Il a fermement condamné la dernière attaque terroriste survenue dans la capitale française, estimant que le terrorisme est l'ennemi de tous les peuples, eu égard à sa dimension transfrontalière. Jomaâ a, dans ce sens, souligné l'importance de renforcer la coordination et de joindre tous les efforts face à ce « danger imminent ». Par ailleurs, le chef du gouvernement provisoire a loué le soutien apporté par les autorités françaises ( renseignements et équipements) à la Tunisie dans sa lutte antiterroriste. Les gouvernements tunisien et français sont déterminés à lutter contre ce danger, a-t-il affirmé, ajoutant qu'il n'y aura pas de place pour le terrorisme en Tunisie tant que tous les efforts sont déployés contre cet ennemi commun. Journalistes tunisiens : recherche d'une issue à la crise Evoquant l'enlèvement des deux journalistes tunisiens en Libye, Sofiène Chourabi et Nadhir Ketari, le chef du gouvernement provisoire a affirmé l'engagement, dans les limites du possible, à trouver une issue à cette crise. Le gouvernement, a-t-il rappelé, avait appelé les autorités libyennes à assumer leur responsabilité et à coordonner davantage avec diverses parties officielles et non officielles, étant donné qu'aucune partie n'a encore revendiqué cet enlèvement et en l'absence d'informations à ce sujet. Pour sa part, l'ambassadeur de France à Tunis, François Gouyette, a déclaré que la visite du chef du gouvernement tunisien au siège de l'ambassade «témoigne d'une solidarité manifeste et réelle en ces jours de deuil». « La Tunisie et la France se trouvent dans la même impasse face au terrorisme », a-t-il dit. Le diplomate français a, également, souligné la détermination à renforcer la coopération bilatérale pour lutter contre ce fléau qui menace désormais tout le monde. « Il n'est pas permis de confondre l'Islam et les crimes commis en son nom », a soutenu François Gouyette, rappelant que la position de la France et de son président est claire à ce sujet.