Dans les coulisses de la sélection nationale, on a raconté qu'Ahmed Akaïchi a eu du mal à réaliser qu'il participait à la CAN. Certes, l'attaquant de l'EST a été convoqué en dernière minute, à 48 heures du départ pour la Guinée Equatoriale, mais il est là. Dans les annales du football, on ne retiendra que les buts marqués lors de cette CAN, peu importe s'il a été rappelé après la blessure de Saber Khelifa et Fakhreddine Ben Youssef. L'essentiel est qu'Akaïchi est là et que malgré les déchets dans son jeu, il sait se montrer utile pour l'équipe de Tunisie. Sur les trois matches du premier tour, Akaïchi a inscrit deux buts: il a permis à la Tunisie de revenir au score contre la Zambie et a ouvert le score contre la RD Congo. Le geste de trop Le sociétaire de l'Espérance de Tunis s'est plutôt bien comporté lors du premier tour. Ce qu'on peut lui reprocher, c'est le déchet dans son jeu, notamment sa frappe à l'aveuglette dans les derniers mètres. Akaïchi doit peaufiner sa frappe et avoir une meilleure vision du jeu, en regardant autour de lui. Le geste de trop est son principal défaut. A titre d'exemple : on jouait la 60' contre la Zambie. A l'approche de la zone de réparation, Akaïchi a effectué le dribble inutile, alors qu'il aurait dû servir son coéquipier Khazri démarqué. Cela dit, Ahmed Akaïchi est un attaquant de talent. Il a des déchets dans son jeu qui sont atypiques au joueur tunisien, dont la formation dans les catégories jeunes laisse à désirer. N'empêche, Akaïchi est présent en Guinée Equatoriale. Mine de rien, il prend part à une phase finale d'une Coupe d'Afrique des Nations et en devient même le meilleur buteur avec Theivy Bifouma de la RD Congo. Bonne continuation !