souligne Hamma Hammami Le cabinet Habib Essid compte des noms qu'il n'est pas dans leur intérêt de révéler la vérité sur les circonstances de l'assassinat de Chokri Belaïd, a déclaré hier le porte-parole du Front populaire Hamma Hammami. Il a ajouté que la composition du nouveau gouvernement «n'encourage pas» à connaître la vérité sur les assassinats, affirmant que de nombreuses forces démocratiques sont prêtes à faire pression sur le gouvernement à ce sujet. Hammami s'exprimait en marge d'un rassemblement dans l'environnement de la tombe de Chokri Belaïd au cimetière d'El Jellaz à Tunis, à l'occasion de la commémoration du 2e anniversaire de l'assassinat du martyr. Avant et après la révolution Il a appelé à l'ouverture du dossier des assassinats politiques qu'a connus la Tunisie avant et après la révolution. Le Front et diverses composantes de la société poursuivront les protestations par tous les moyens possibles si le gouvernement n'accorde pas toute l'importance requise à ce dossier «urgent», a-t-il prévenu. De leurs côtés, les secrétaires généraux du parti Al Massar et du Parti des patriotes démocrates unifié, respectivement Samir Taïeb et Zied Lakhdhar, ont noté que le martyr Belaid restera le symbole de la lutte pour la liberté, la dignité et les droits liés à la citoyenneté. Ils se sont félicités de la remarquable participation des Tunisiens, toute catégorie confondue, à cette commémoration.