Le secrétaire général de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), Hassine Abassi, a fait savoir que le projet relatif à l'institutionnalisation du dialogue social sera, prochainement, soumis à l'Assemblée des représentants du peuple (ARP). Lors d'une conférence sur le dialogue social au sein des multinationales, organisée, hier à Hammamet, à l'initiative de la Fédération générale de métallurgie en collaboration avec la fondation Friedrich Ebert et la Fédération allemande de métallurgie, Abassi a souligné que ce projet a été approuvé par les trois partenaires de la production. Il a mis l'accent sur la nécessité d'impulser le dialogue social au sein de l'entreprise et de ne pas se contenter de son institutionnalisation, indiquant que tous les problèmes dont souffrent les entreprises trouvent leur origine dans l'absence de dialogue social et dans les relations entre les partenaires de la production. Renforcer le dialogue Le secrétaire général de la fédération générale de métallurgie et de l'électronique, Taher Barbari a, à cette occasion, mis l'accent sur l'importance du secteur de la métallurgie et de l'électronique, étant donné qu'il représente 80% de l'ensemble des multinationales installées en Tunisie. Il a ajouté qu'on ne peut parler de l'institutionnalisation du dialogue social sans que ce dialogue soit ancré au sein des entreprises et ce, afin d'identifier les problèmes et de trouver des solutions garantissant la stabilité de l'entreprise. Le représentant de la fondation Friedrich Ebert a souligné que la Tunisie œuvre, à la faveur, du savoir-faire dont dispose le personnel opérant dans le secteur de la métallurgie et de l'électronique, à se positionner sur la scène internationale. Il a fait part de la volonté de continuer d'œuvrer en vue de renforcer le dialogue entre les syndicalistes tunisiens opérant au sein des sociétés étrangères, mettant l'accent sur la nécessité d'engager les réformes nécessaires pour renforcer le dialogue social.