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A l'affût de la moindre incursion
Zone tampon au sud-est du pays, rempart antiterroriste
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 04 - 2015

Le nombre de trafiquants de drogue et de carburants a été réduit de manière significative
L'attentat du musée du Bardo est un vrai tournant dans la guerre que la Tunisie s'est engagée à mener jusqu'au bout contre le terrorisme, quel qu'en soit le prix. Et depuis, tout a changé. Rien n'est pensé ni planifié comme avant. Le feu des représailles est largement ouvert sur plus d'un front. L'armée, aux côtés des forces de l'ordre, veille au grain. Un destin commun unit les uns et les autres, personne ne doit faire marche arrière face aux escadrons de la mort, venus d'ici et d'ailleurs. A la guerre comme à la guerre, disait Béji Caïd Essebsi, président de la République, donnant, ainsi, le signal d'une forte implication dans une contre-guérilla spectaculaire, pas ordinaire. En tout cas, il n'y a plus droit au laxisme ni au triomphalisme.
L'état d'alerte a été élevé au maximum. A l'intérieur des villes, comme sur les lignes frontalières, la tolérance doit être zéro face à la barbarie, avec autant de rigueur et de vigilance. On ne badine pas avec l'intégrité de la patrie et sa souveraineté. D'autant plus que l'on se retrouve, aujourd'hui, face à un ennemi aussi redoutable qu'imprévu. Un vaste coin du pays déclaré zone tampon retrouve sa vigueur. Cela s'appelle une zone militaire fermée, placée sous haute surveillance. Décrétée, ainsi, depuis 2013, sur décision républicaine, elle se situe à l'extrême sud-est du pays, aux confins du gouvernorat de Médenine. Soit à quelque 30 kilomètres du point de transit de Ras Jedir et à une dizaine de kilomètres aux frontières tuniso-libyennes. Elle s'étend, en longueur, sur 70 km, couvrant, au total, une superficie de 1.000 km2.
Troupes mixtes militaro-sécuritaires
Soumis à l'autorité du ministère de la Défense nationale, ce bout de terre au climat subsaharien doit sa protection aux troupes mixtes militaro-sécuritaires en place. Sur le terrain, le drapeau national flotte et prime sur toute autre considération. L'interaction et la coaction des unités, dans la concertation, comptent beaucoup. L'ampleur de la guerre les a réunis côte à côte, et a mêlé leur sang et leur sueur. Rien n'est laissé au hasard. En uniformes estampillés de galons, nos soldats et nos agents de sécurité s'entraînent quotidiennement à vaincre l'ennemi. Leurs tentes dressées là où il faut, à perte de vue, mettent du baume au cœur et remontent le moral. Sans répit ni relâche, la zone bouillonne jour et nuit. Le commandement du dispositif défensif s'opère sur les lieux par le biais d'un travail en commun, bien dirigé. L'accomplissement d'une telle mission, si pénible, fait l'honneur de ces hommes qui donnent d'eux-mêmes. Et pourtant, ils affichent de la satisfaction et une volonté de fer à aller de l'avant. A l'unisson, militaires et sécuritaires se sont déployés le long d'une ligne infranchissable, où des patrouilles mixtes diurnes et nocturnes ont l'habitude de passer la région au peigne fin. Des renforts escortent à tout moment ces opérations de ratissage.
Contrôle rigoureux
La mission est à vocation multiple : sécuritaire, opérationnel et économique. La chasse à l'homme s'impose comme l'ultime but de la guerre antiterroriste. D'autant que la sécurisation des frontières fait partie du rôle capital de toute armée. Mieux encore, nos gardes sentinelles du littoral sont aussi à l'affût de toute sorte de trafic illicite. Les réseaux d'immigration clandestine font également l'objet d'un contrôle rigoureux. Et le nombre des trafiquants de drogue et de carburants a fini par être réduit de manière significative. Comme l'a souligné le commandant du dispositif défensif des frontières sud-est, Mourad Mahjoubi, lors d'une visite d'une délégation de journalistes sur les lieux. Les interventions sécuritaires sont, en fait, préparées à l'avance, avec des scénarios d'attaque et de contre-attaque. De nombreuses opérations réussies, menées par les patrouilles sur place, se sont appuyées sur des renseignements venant de la salle des opérations basée à la capitale, en totale coopération avec le ministère de l'Intérieur. La zone tampon est appelée, plus que jamais, à jouer le rôle de forteresse contre tout visiteur indésirable.


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