Elles serviront aux entraînements des jeunes en attendant de trouver une solution radicale au terrain central L'infrastructure sportive à La Marsa a été toujours une question épineuse. Le complexe sportif Abdelaziz-Chtioui se trouve dans un état délabré. Normal, quand on sait que durant la dernière décennie, l'ancien régime a fait bien des promesses qui se sont avérées de gros mensonges. Sur les 9 millions de dinars promis, la municipalité de La Marsa ne disposait réellement que de 1 million 600 mille dinars. Ce montant a été utilisé pour la réalisation de deux terrains annexes synthétiques de quatrième génération. Ces deux terrains sont déjà exploités pour les entraînements des catégories jeunes. Mais les jeunots de l'Avenir ne s'y entraînent que le week-end. Et faute d'éclairage, ils ne s'y entraînent pas en milieu de semaine vu qu'ils ne terminent les cours qu'une heure avant le crépuscule. Une solution alternative Pour ménager un tant soit peu le terrain central, l'équipe senior s'entraîne une fois par semaine sur les nouvelles annexes. Mais cela ne résoud qu'en partie le problème : «En définitive, je donne raison à mes joueurs quand ils n'arrivent pas à faire grand-chose le jour du match. Tout au long de la semaine, ils travaillent dans des conditions difficiles. Sur un terrain comme celui du Chtioui, un joueur doit cravacher dur pour pouvoir s'appliquer sur le plan tactique, rien que pour effectuer une passe ou faire correctement un contrôle de balle. Même si on ramène Messi, il ferait un mauvais contrôle», s'indigne l'entraîneur marsois, Mondher Kebaïer. Bref, pour être pratique et résoudre le problème, il faut doter le complexe Chtioui d'une annexe en gazon naturel pour les entraînements de l'équipe senior. Quant au terrain central, il faut le désherber et le doter d'une nouvelle plateforme en gazon naturel.