Le terminal frontalier de Ras Jedir est quasiment paralysé depuis plusieurs jours. D'habitude très animé en cette période de l'année, aucune activité n'y était constatée ce mardi, selon de nombreux témoignages concordants relayés par les réseaux sociaux. Les autorités libyennes avaient annoncé, samedi, jour de début de semaine en Libye, d'imposer des restrictions aux marchands tunisiens du circuit informel. Certains, parmi ces derniers, ont même été verbalisés pour avoir contrevenu aux procédures de commerce extérieur, en particulier pour ce qui est des produits subventionnés comme le carburant. Du coup, le terminal de Ras Jedir est devenu désert et les marchés informels dits « souks de Libye », notamment celui de Ben Guerdane, sont à court d'approvisionnement et donc de clientèle. Plus grave, des voyageurs tunisiens en provenance de Libye se sont plaints de mauvais traitements qu'ils auraient subis de la part de groupes armés postés sur les routes. Aucune explication n'était encore disponible mardi concernant le changement d'attitude subit des autorités libyennes.
