« La politique budgétaire en Tunisie de l'après-récession 2011 avait deux objectifs, écrit le Pr Taoufik Rajhi, Président du Cercle des Economistes de Tunisie, dans la lettre de novembre 2013: la relance de l'économie en renouant avec une croissance positive en 2012 et le maintien de cette croissance durant 2013 pour éviter un retour à la récession ou la stagnation. Cette politique, conçue pour une période de deux ans, était qualifiée de «Go & Stop » et s'est matérialisée durant 2012 et accessoirement en 2013 par une relance qualifiée de « Go », engendrant volontairement un creusement des déficits budgétaires dans les limites de la soutenabilité de la dette. Néanmoins, cette politique expansionniste, volontariste prenant acte des limites de l'espace fiscal, avait envisagé une phase de « Stop » dès le début. Cette programmation fait alors de l'année 2014 celle du « Stop » initialement prévu dans la conduite de la politique budgétaire. Néanmoins, ceci ne doit pas se traduire par une austérité. Il y a donc un temps pour le «Go» et un autre pour le « Stop ». Télécharger la lettre intégrale
Tags : Cercle des Economistes de Tunisie Taoufik Rajhi
