Les assurés sociaux bénéficiaires des prestations de la Caisse Nationale d'Assurance Maladie (CNAM) en sont soulagés. L'introduction des technologies de l'information et de la communication devra leur permettre l'accomplissement en ligne sur le site web (version arabe) de nombre de formalités. C'est ainsi que depuis fin février dernier, il est désormais possible d'obtenir un mot de passe, sécurisant les données personnelles, de remplir le formulaire de soins, de suivre les bulletins de soins déposés, et d'accéder à un annuaire de recherche des professionnels de santé conventionnés avec la CNAM selon plusieurs critères de recherche (spécialités, localité ou nom…); De leur côté, les professionnels de santé pourront consulter la situation du plafond lié aux maladies récurrentes des assurés sociaux. Aussi, sur la même lancée TIC, une convention de partenariat a été signée le 5 mars 2010 entre la CNAM et Tunisie Télécom, portant sur la modernisation et l'extension du réseau de communication de la Caisse ainsi que la création d'un deuxième réseau de communication pour sécuriser le réseau actuel tout en garantissant les outils et les mécanismes de sécurité informatique et de téléphonie assurant la gratuité des appels entre les différents services de la CNAM. Des prestations plus rapides La convention s'inscrit dans le cadre d'une stratégie globale visant à instaurer un système de qualité supérieure que la Caisse tend à édifier à court et moyen terme en collaboration avec les structures et organismes partenaires. L'objectif primordial étant de garantir de meilleures prestations rapides et efficaces au profit des assurés sociaux et de faire de la CNAM une structure de pointe en matière d'utilisation des nouvelles technologies de l'information afin de mieux servir ses clients. Gagnant-gagnant, Tunisie Telecom y trouve son compte, confirmant son leadership technologique et sa vocation d'entreprise citoyenne. Les deux signataires de la convention, MM. Lassâad Zarouk, PDG de la CNAM et Montassar Ouaili, PDG de Tunisie Télécom, n'ont pas manqué de s'en féliciter. Au grand bonheur des assurés sociaux.
