Dans son rapport sur le suivi de la situation économique en Tunisie pour le mois d'octobre 2017 ,la Banque mondiale a souligné « la faible croissance économique et la forte augmentation des dépenses publiques, notamment les salaires »ainsi qu'un « retard dans la mise en œuvre réformes essentielles « inscrites comme priorités pour le gouvernement en coalition nationale en 2016 .Le gouvernement qui s'est fixé pour objectifs d'améliorer le cadre de l'activité économique, d'assurer la stabilité macroéconomique e et de relancer la croissance s'est trouvé face à une situation sociale tendue imposant deux remaniements qui ont touché des départements ministériels clés, notamment les Finances, l'Investissement et l'Education. Malgré une année 2016 particulièrement difficile et un taux de croissance qui a stagné à 1%, les projections pour 2017 semblent en modeste progrès. « La croissance devrait progresser modestement de 2,3 en 2017 sous l'effet de la reprise dans les secteurs de l'agriculture, du phosphate,de l'industrie manufacturière. À moyen terme, la croissance devrait remonter progressivement à 3,5 % en 2019 dans un contexte d'amélioration du climat des affaires favorisé par des réformes structurelles et le renforcement de la stabilité sociale et de la sécurité» .
