Verra-t-on, dans un mois, Souad Abderrahim, tête de liste d'Ennahdha aux élections municipales pour Tunis, accéder au poste prestigieux de Cheikh El Médina de la capitale, après sa victoire aux élections, et dans ce cas, comment devra-t-on l'appeler Cheikh ou Cheikhat el Médina ? Oubliées les performances des indépendants, la défaite retentissante de Nidaa, la progression spectaculaire du Courant démocratique, l'éventualité de voir pour la première fois à une femme à la tête de la municipalité de cette ville qui a donné son nom à notre pays, passionne les Tunisiens et enflamme les réseaux sociaux. Instituée en 1792, cette fonction a connu plusieurs avatars. Pour vous aider à démêler l'écheveau de cette longue histoire, Mohamed Aziz Ben Achour nous en retrace son évolution. Lire aussi Ville de Tunis : Une institution séculaire: le cheikh el médina
