La case est cochée ! Vous avez réclamé un dialogue national sur la Constitution ? Vous avez une consultation sur la Nouvelle République ! Maintenant, voici le « devoir », rentrez chez-vous, et rédigez votre réponse. Remise des copies, dans 72 heures, weekend compris ! Ainsi se résume le premier round de la Commission consultative sur la Nouvelle République, réunie samedi à Dar Dhiafa, dans son format économique et social. Le président de la Commission, Sadok Belaid avait à ses côtés Me Brahim Bouderbala, bâtonnier des avocats, et président de cette sous-commission, et le constitutionnaliste Amine Mahfoudh. Ceux qui ont répondu à l'invitation, en dehors notamment de l'UGTT et de certains partis, doivent à présent plancher à domicile sur leur vision d'avenir pour la Tunisie dans 40 ans, et formuler des propositions à insérer dans la nouvelle constitution. Le débat est clos. Reste maintenant à réunir la sous-commission juridique censée élaborer l'ossature de la nouvelle loi suprême. Le désistement des doyens des facultés de droit, nommés pour y siéger pose problème. Sadok Belaid doit trouver une sortie par le haut pour sauver les apparences. Son principe est clairement annoncé : « On fera avec ceux qui répondront à l'invitation. » La parole fait loi. Lire aussi Un ancien ministre de Bourguiba, Mustapha Zaanouni, consulté par la Commission Sadok Belaid
