«Le califat est la seule issue pour tous les musulmans. Son noyau central peut être la Tunisie, qui constituerait son point de départ ». C'est ce qu'a déclaré le porte-parole du parti islamiste Hizb Ettahrir, Ridha Belhaj, en marge du congrès de son parti qui a réuni dimanche à la Soukra plusieurs centaines de personnes. Prônant la restauration du système du califat et l'application de la charia, Hizb Etahrir n'a, jusque-là, pas obtenu son autorisation. Belhaj a estimé que l'assemblée nationale constituante, élue en octobre 2011 pour rédiger une nouvelle constitution, "assumerait sa responsabilité devant dieu si elle ne respectait pas l'aspiration du peuple à renouer avec son identité musulmane".