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Grève des journalistes le 17 octobre: montrer sa force pour ne pas avoir à s'en servir ?
Publié dans Leaders le 26 - 09 - 2012

La grève générale dans tout le secteur de la presse décidée pour le 17 octobre prochain par le bureau exécutif élargi du Syndicat national des journalistes tunisiens ne manque pas de soulever des interrogations quant à son timing. Pourquoi l'avoir annoncé si longtemps à l'avance, pour quels enjeux et la volonté d'escalade serait-elle tactique ou délibérément choisie?
Pour justifier le recours à l'escalade, le bureau invoque surtout le blocage du dialogue par le gouvernement qui avait rejeté les revendications de la profession en dépit, souligne le SNJT, « la grande souplesse manifestée par les représentants des structures concernées ».
Le syndicat reproche également au gouvernement d'imposer, sans consultation préalable, « des nominations de personnes appartenant au régime déchu, à la tête des entreprises publiques de presse et d'établissements sous administration judiciaire». En fait, la polémique entre syndicat et pouvoirs publics se focalise principalement sur la nomination de nouveaux responsables à la tête de la télévision publique et du groupe de Dar Assabah.
Le SNJT qui s'était retiré à deux reprises du comité mis en place par le gouvernement et censé servir de mécanisme de concertation entre les différentes parties prenantes en mettant en avant trois griefs : le refus de reconsidérer les dernières nominations en date dans le secteur public, l'absence d'une vraie concertation et, surtout, le refus d' « activer » les décrets-lois 115 et 116 relatifs à la liberté d'expression et à l'audiovisuel.
Le syndicat entend manifestement obtenir d'avoir son mot à dire dans la conduite des affaires de la profession mais, pour l'heure, son apport reste marginal. Il avait cru, un moment, avoir arraché une concession après la suite favorable donnée à sa proposition en faveur de l'élection de comités de rédaction en charge de la définition de la ligne éditoriale, notamment des médias publics. La fin de non-recevoir opposée par la nouvelle PDG de la télévision public à l'élection d'un conseil de la rédaction de l'institution a fini de lui ôter toute illusion en la matière.
Serait-ce à dire, pour autant, que le mot d'ordre de grève pour le 27 octobre ne serait qu'un coup de bluff pour amener le gouvernement à être plus conciliant ? Trop tôt pour en avoir la certitude. En tout état de cause, la présidente du syndicat Néjiba Hamrouni a admis, au micro de Nessma TV, que le choix porté sur un délai suffisamment éloigné pour la grève de la profession répondait à la volonté de laisser le temps non seulement à l'affinement des modalités pratiques du mouvement mais aussi à la recherche d'un éventuel terrain d'entente avec les pouvoirs publics.


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