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Bruits et chuchotements
Publié dans Le Temps le 05 - 02 - 2017

Le duo Garfi et Petrov en concert pour la bonne cause
Avant "Délices de France" au mois de mars prochain, les férus de musique classique et romantique auront rendez-vous avec les deux musiciens Issam Garfi à la flûte et Todor Petrov au piano, et ce, aujourd'hui, dimanche 5 février à partir de 17H00 à la Cathédrale Saint Vincent de Paul de Tunis. Après son récital le 29 janvier dernier à l'Acropolium de Carthage, le duo tuniso-bulgare donnera un concert caritatif pour la bonne cause allant au profit de l'association tunisienne d'assistance aux malades du cancer du sein. Pour le virtuose tunisien, Issam Garfi, ce concert est une manière de lutter tous ensemble contre cette affliction avec grâce car "ce sont nos mères, nos femmes, nos sœurs, qui sont les possibles victimes d'une maladie cruelle" écrit Issam Garfi sur sa page officielle. Sous l'intitulé de "Bach", cet artiste qui dédie sa musique à l'amour de dieu, le récital se propose de soutenir et d'adoucir ce combat et apporter une lueur d'espoir.
Le duo Garfi and Petrov s'est formé en 2011, à l'initiative d'Issam Garfi à l'occasion du festival " L'octobre musical de Sfax ". Depuis ce moment, les deux artistes jouent souvent ensemble.
De la musique ancienne (Baroque, classique, romantique...) jusqu'à la musique actuelle, les deux musiciens ont donné plus qu'un concert dans un dialogue entre la flûte et le piano.
Le flutiste Issam Garfi, a poursuivi ses études au Conservatoire Royal de Liège, au Conservatoire national de Strasbourg et au Conservatoire national de Rouen; il a débuté sa carrière professionnelle en Tunisie en intégrant notamment l'Orchestre symphonique de Tunis. Il a joué sur de prestigieuses scènes aussi bien en Tunisie qu'a l'étranger: l'amphithéâtre romain de Carthage, l'amphithéâtre d'El Jem, et à l'Europe, notamment au Théâtre de Liège, à la Salle philharmonique de Liège, au Palais de la musique de Strasbourg, au Théâtre des arts de Rouen...
Résidant depuis des années en Tunisie, le pianiste bulgare Todor Petrov est titulaire, de 1987 à 1991, de la chaire de musique de chambre de l'Académie nationale de Sofia et soliste de l'orchestre de Radio Sofia tout au long des années quatre-vingt. Il collabore régulièrement depuis 1990 avec de nombreux ensembles de musique de chambre et orchestraux (les Virtuoses baltiques, l'Orchestre philarmonique de Riga, l'Orchestre sinfonica di Roma ...). Il accompagne des chanteurs lyriques de premier plan et donne des récitals dans les principales villes européennes.
Après "Bach", le duo donnera le prochain concert baptisé "Délices de France" le 24 mars 2017 à l'Acropolium de Carthage.
"Hedhi Ghneya lihom-2" à Sousse rend hommage à Naceur Sammoud
Le théâtre municipal de Sousse accueille le dimanche 19 février la deuxième édition de la manifestation "Hedhi ghneya lihom" organisée par l'association "Vision Art" à Sousse avec le soutien de la délégation régionale des affaires culturelles.
Le président de l'association a, dans une conférence de presse, indiqué que l'édition 2017 rendra hommage au célèbre compositeur et artiste tunisien Naceur Sammoud qui a contribué à l'enrichissement des annales de la chanson tunisienne au cours des années 90 et qui continue jusqu'à nos jours d'offrir aux mélomanes des oeuvres de grande qualité.
Cette manifestation, a-t-il indiqué, qui s'inscrit dans le cadre des efforts déployés par l'association en vue de promouvoir la chanson tunisienne et le patrimoine musical tunisien, a choisi pour invités d'honneur notamment les artistes Abdelawaheb Hannachi, Oussema Guallela, qui seront accompagnés d'une troupe musicale sous la houlette du maestro Mohamed Cheikh Rouhou.
Cette édition sera marquée par la participation d'un grand nombre de chanteurs du gouvernorat de Sousse dont Nebil Khlifa, Hamdi Chalghmi, Senda Sakli, Ines Baklouti et Salem Said qui interpréteront des morceaux du répertoire de Naceur Sammoud.
Dédiée à feu Hédi Kallel et à la chanteuse Naama, la première édition de cette manifestation avait invité de grands noms de la scène musicale tunisienne dont Soulef, Safwa, Zouheira Salem et Mohamed Ahmed.
Vient de paraître à l'IRMC...
"Le prix de l'engagement politique dans la Tunisie autoritaire : gauchistes et islamistes sous Bourguiba et Ben Ali (1957-2011)" est l'intitulé d'un nouvel ouvrage qui vient de paraitre par l'IRMC (Institut de recherche sur le Maghreb contemporain) dans la nouvelle collection "Maghreb contemporain, nouvelles lectures nouveaux savoirs". Signé par Michael Ayari, l'ouvrage propose à découvrir l'histoire des militants d'"extrême gauche" et "islamistes" tunisiens et leur combat politique de jeunesse notamment dans les campus universitaires. Selon l'introduction, le livre offre des clés de lecture historique et sociologique essentielles pour décrypter les trajectoires et stratégies de cette génération dont une bonne partie a accédé à des positions de premier plan depuis le départ de Ben Ali en 2011.
A partir de l'analyse des données biographiques de 250 activistes "gauchistes" et "islamistes", l'auteur tente de montrer les ressorts et les motivations de l'engagement politique dans un régime où le risque encouru s'avère en général, selon ses propos, plus important qu'en régime dit "démocratique". L'apport majeur de ce travail demeure la notion d'"origines socio-identitaires" qui permet de comprendre les logiques d'intérêts sous-tendant les conflits politiques au-delà des oppositions habituelles entre "classes sociales" ou "courants idéologiques" et de penser la diversité des destinées individuelles notamment professionnelles, de manière plus complexe qu'uniquement à travers la notion d'"origine sociale".
L'ouvrage tente également de montrer comment les tensions sociales et politiques qui jalonnent l'histoire de la Tunisie et qui sont toujours d'actualité en 2017, sont le reflet d'une lutte entre élites séparées par l'origine sociale et géographique, la maitrise du bilinguisme des membres de leurs parentèles et les traumatismes politiques et familiaux transmis durant l'enfance.
Au delà de sa contribution à la sociologie du militantisme et des élites, l'auteur met en évidence la fracture socio-identitaire qui trace les limites de la citoyenneté dans la Tunisie d'aujourd'hui et donne surtout des clés pour défier la persistance des mécanismes de répartition du pouvoir dans une Tunisie où l'exigence d'inclusion et de justice demeurent des ressorts puissants de contestation et de violence.
L'auteur Michael Ayari est docteur en sciences politiques. Il est analyste principal pour International Crisis Group (ICG) à Tunis depuis 2011. Il est également cherheur associé à l'Institut de recherches et d'études sur le monde arabe et musulman (Iremam) et co-auteur avec Vincent Geisser de "Renaissances arabes: 7 questions clés sur des révolutions en marche" (2011).


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