Clôture à Hammamet du 18e festival arabe de la radio et la télévision La Télévision tunisienne a remporté le premier prix du documentaire sur la cause palestinienne "Al Qods arabe" du 18e festival arabe de radiodiffusion qui a pris fin vendredi soir à Hammamet. Le deuxième prix est revenu au programme "Secrets d'Al Qods", produit par l'autorité générale de la radiodiffusion palestinienne. La radio Diwan FM de Sfax a remporté le premier prix du documentaire radiophonique sur la cause palestinienne intitulé "La porte des Maghrébins". Par ailleurs, la direction du festival a décidé de ne pas délivrer de prix pour le concours principal radiophonique "par souci de crédibilité, transparence et objectivité", selon le communiqué de l'Union des Radiodiffusion Arabe (ASBU). Le feuilleton "Hikayet", produit par le ministère koweitien de l'information et de la télévision a remporté le premier prix des séries sociales, au titre des principaux concours télévisés. Le deuxième prix est revenu au feuilleton "la détermination" de la radiotélévision jordanienne. Le prix du meilleur reportage a été décroché par le réseau d'information irakien sur "le premier tournoi de parachute civile". Le deuxième prix a été accordé au reportage "les barrages de l'occupation à Al Khalil et les écoliers" de la radiotélévision palestinienne. Le premier prix des émissions de débat a été accordé au programme "avec franchise" produit par l'institution qatarie d'information et le deuxième prix au programme "A discuter" de l'Instance de l'information de Dubaï aux E.A.U. Dans le cours des spots de sensibilisation, le premier prix a été remporté par la production "excès de vitesse", de l'établissement public télévisé algérien et le deuxième prix au spot "accidents de la route" de la télévision koweitienne. Dans les programmes pour enfants, le premier prix a été décerné au programme "mon univers" de l'établissement télévisé public algérien et la deuxième récompense au programme "mon métier" de la télévision koweitienne. Journée nationale de la propriété intellectuelle Le ministre des affaires culturelles Mohamed Zine El Abidine a annoncé que le Chef du gouvernement a donné son accord pour instituer la journée du 26 avril de chaque année, journée nationale de la propriété intellectuelle, et ce, lors de la célébration aujourd'hui de la journée mondiale de la propriété intellectuelle. Lors d'une rencontre organisée aujourd'hui au siège de l'Organisme tunisien des droits d'auteurs et des droits voisins (Otdav), un hommage a été rendu au poète Ahmed Zaouia âgé de 85 ans et ce, pour sa grande contribution à l'enrichissement du patrimoine de la poésie musicale en Tunisie sachant qu'il a à son actif préservé au sein de l'Otdav 647 chansons. La première chanson qu'il a enregistré à l'association des droits des auteurs dont il est adhérent depuis 1964, remonte a 1969 et a été composée par Hechmi Ben Salah. Zaiouia a écrit pour de célèbres compositeurs tunisiens pour ne citer que Chedli Anouar, Hedi Jouini, Mohamed Ridha Belguith, Ismail Hattab, Ahmed Hamza, Salah Mehdi, Kacem Kefi et Lotfi Bouchneq. Ses belles paroles ont attiré de grandes voix comme Feu Youssef Temimi, Naama et Soulef. Une deuxième personnalité a été mise à l'honneur en l'occurrence le compositeur Mohamed Ridha Belguith âgé de 85 ans. Il a composé environ 500 chansons durant toute sa carrière, une carrière qu'il a commencé en tant que chanteur dans la radio nationale depuis 1959. Il a composé des oeuvres pour des chanteurs de différentes générations comme Oulaya, Naama, Zouheira Salem, Youssef Temimi, Adnene Chaouachi, Sonia M'barek, Saber Rebai et Mohamed Jebali. Il a travaillé sur des poèmes notamment d'Abou El Kacem Chebbi, Ahmed Loghmani, Noureddine Samoud, Jaafer Majed, Mohieddine Khraief etc. L'Otdav a rendu hommage également au producteur de radio Jamel Eddine Khlif (74 ans) qui a à son actif 203 émissions enregistrées dans les annales de l'Organisme. Parmi ses émissions connues figurent "Tahiyet sabeh" (la matinale) diffusée quotidiennement sur les ondes de radio Sfax ainsi que des feuilletons qui ont séduit le public tunisien comme "Ennes hkeya", "Ghalia", "Ayam fi hayati" et "Ebhath maana". A cette occasion, le directeur général de l'Otdav Youssef Ben Brahim a indiqué que l'hommage rendu à ces trois personnalités est une célébration de la mémoire nationale et une marque de reconnaissance à des créateurs qui ont laissé chacun une trace sur la scène culturelle tunisienne. Lors de cette rencontre, deux accords de partenariat et de coopération ont été signés avec les Archives Nationales de Tunisie et le Centre des musiques arabes et méditerranéennes (Cmam) Ennejma Ezzahra. Festival de la musique alternative (28-29-30 avril 2017) «Rast Angela», un hymne à la musique de la jeunesse Trois jours durant, la ville de Bizerte au rythme de la 2ème édition du Festival de la musique alternative dans une ambiance festive où règne un rythme mélodieux de plusieurs groupes dans un genre musical qui sort de tout classement et où l'inspiration et l'élan de l'artiste dominent sans obéir aux classiques critères de composition, de réalisation ou de diffusion. Musique alternative rime toujours avec liberté face aux systèmes industriels existants mais aussi originalité. Le nom du festival est à son tour original. En fait, «Rast» est un air ou mode musical oriental (maquâm), et «‘Ras' Angela» ou Cap Angela qui est le point le plus haut de l'Afrique et qui appartient géographiquement au gouvernorat de Bizerte. Le programme de cette année est riche et varié ponctué, au quotidien et à partir de 16 h, de trois spectacles. La diversification ne concerne pas que les spectacles et les groupes musicaux mais aussi les lieux où se succèdent des scènes «indoor» et «outdoor», dans une audacieuse approche d'une jeunesse imbibée et impressionnée à la fois par le«street music». Ce n'est pas tout ! Des compétitions musicales sont ouvertes pour les élèves des conservatoires dans le soucis d'encourager les jeunes talents et de mettre un peu plus d'ambiance! C'est une bouffé d'oxygène pour le grand public: adultes, jeunes, ado et même des enfants... Rien qu'avant-hier il s'est régalé avec le groupe français ANAMARPHOSE -le groupe FENDOOSE, Concert de Med Ben Slama& SEXTET- présentation des élèves de l'institut EZZAHRA, Jam session et le spectacle du Mehdi CHATLI, et bien avant avec le groupe ALPHAWINE POPULAIRE, groupe les frères GHARBY'S et le groupe italien REBIS. Quant aux objectifs du festival sont : -Créer une nouvelle destination culturelle sur la carte nationale des événements musicaux, du même calibre que les festivals internationaux – Jazz à Carthage, SICA Jazz etc... , pour inciter le grand public à écouter de la musique alternative -Mettre en place une compétition nationale impliquant les élèves des conservatoires de tout le pays, pour leur permettre de mettre en valeur leur potentiel devant un public plus large et les motiver à progresser dans leur création. -Former 30 jeunes aux techniques du guembri, et des percussions ainsi qu'aux techniques de chant italiennes -Faire revivre l'espace public en pratiquant l'art dans la rue, afin de promouvoir une culture de vie et d'espoir et de permettre aux classes populaires l'accès à l'art et à la culture. Par ailleurs, on a parlé à m. Dhiaa FELHI, responsable de l'espace culturel majestic et celui qui a eu l'idée de ce festival, il invite le grand public que ce soit de la ville de Bizerte ou d'autres villes à participer au festival et à venir découvrir cette ambiance festive. En effet, c'est une occasion de connaitre un nouveau genre musical d'un côté et de découvrir la ville de Bizerte d'un autre côté. « Je remercie le ministère de la culture pour son aide financière qui est consiste à 15% à peu près du coût total... cependant, j'ai des reproches pour le ministère du tourisme qui nous a laisser tomber après tant de promesses, surtout que ce festival participe à faire bouger le tourisme intérieur hors la saison estivale! ...» Des efforts considérables sont fourni par des jeunes illuminés pour réinstaurer la culture et faire revenir le public aux espaces culturels et aux salles de cinéma. Des obstacles de financement leurs rend la tâche un peu difficile mais leurs volonté leur pousse à résister quand même...