-Le Parc « A », a vécu un été très agité. Allusion faite à cette « guerre froide » entre deux clans de responsables appartenant à la même famille. En effet, entre les anciens et les nouveaux dirigeants, la relation a atteint un point de non retour. Le grand perdant ? Le CA, évidemment. Mais, aussi son grand public qui ne sait plus à quel saint se vouer pour savoir qui a tort, qui a raison. Le conflit qui domine la scène clubiste donne l'impression d'être une affaire d'Etat ! L'ESZ, à la croisée des chemins A un mois du démarrage de la nouvelle saison, l'E.S.Zarzis se trouve « orphelin ». Aucune candidature à la présidence du club n'a été enregistrée, depuis le report de l'A.G, en raison du refus du rapport financier, par les supporters. Un club appartenant de surcroît à la Ligue 1, toujours en quête d'un président et qui n'a même pas un entraîneur pour entamer les préparatifs et des joueurs qui ne savent pas de quoi, demain, sera fait, c'est difficile à croire. Seulement, c'est la réalité du club zarzissien. Drôle de situation et drôle de professionnalisme qu'on prétend entreprendre ! Le plafonnement des salaires des joueurs, pour quand ? La question des salaires attribués aux joueurs et aux entraîneurs est toujours évitée par les décideurs, ceux qui gèrent les affaires de notre football. S'agit-il d'un sujet tabou ? Ou plutôt d'un sujet brûlant sciemment évité par crainte, afin de ne pas éveiller les susceptibilités des grands clubs. C'est aux autorités sportives (Tutelle et FTF), au ministère des Finances et à la B.C.T (concernant le financement en devises), d'intervenir pour mettre de l'ordre, à travers une réglementation de nature à réduire l'écart au niveau des salaires des joueurs, tout en tenant compte de la conjoncture économique du pays. Al Ahly du Caire rejoint l'Etoile du Sahel Al Ahly du Caire vient d'être sacré champion d'Egypte, terminant la saison sans subir la moindre défaite. Un record ? Oui, mais, au niveau local, seulement, car en Tunisie, l'Etoile du Sahel, l'a bel et bien précédé, en terminant invaincue à l'issue de la saison (62-63). D'ailleurs, c'était la saison du doublé avec une fête grandiose à Boujaâfar. C'était la belle époque du football tunisien. En Europe, quatre équipes seulement ont réalisé de tels exploits : Benfica Lisbonne (72-73), Milan AC (91-92), Ajax (94-95) et Steaua Bucarest (3 fois successifs) (86-87, 87-88 et 88-89). Handisports : Les athlètes tunisiens, toujours fidèles au rendez-vous Si on compte les médailles tunisiennes remportées dans toutes les disciplines, on constatera, d'emblée, l'émergence du handisport. En effet, les athlètes tunisiens en handisports sont toujours fidèles aux rendez-vous internationaux. La preuve : leurs excellentes performances qui se poursuivent actuellement à Londres, dans un stade plein à craquer. Un tel événement mondial retransmis dans tous les coins du monde et étrangement ignoré et guère médiatisé en Tunisie, ceci veut dire que nous avons encore du chemin à faire, point de vue culture et respect de l'Homme. Un footballeur de niveau modeste incapable de contrôler correctement la balle, touche mille fois plus que nos braves handicapés, est une injustice criarde, tout simplement. Et nous en sommes tous responsables. Comme d'habitude, notre délégation, à son retour de Londres, aura droit à... un gerbe de fleurs à son accueil, à l'aéroport de Tunis-Carthage !! Quand la politique s'en mêle !... L'Union Arabe de Football (UAFA), fondée en 1974, à Tripoli, et dont le siège se trouve à Ryadh (A.S), vient de relancer la Coupe arabe des clubs, une compétition à laquelle prendra part l'EST, la semaine prochaine à Alexandrie (Egypte). Or, en pleine crise politique qui secoue actuellement les pays du Golfe, l'UAFA a intimé l'ordre à deux arbitres qataris de rester chez eux et de les priver, ainsi d'officier des rencontres de ladite édition. L'Union arabe de football qui prend généralement en charge l'organisation de ses compétitions, avec des primes constamment revues à la hausse pour motiver les clubs participants, a la chance de ne pas être affiliée à la FIFA ; sinon, l'ensemble de son Exécutif aura sauté pour avoir mêlé la politique au sport. A la FIFA, cet amalgame est sévèrement sanctionné. Raouf CHAOUACHI