En dépit d'un staff technique réduit à sa plus simple expression, c'est toujours sous la conduite de Hubert Velud en solo , que les séances d'entrainement quotidiennes du groupe amputé, il est vrai des internationaux, se poursuivent au stade Maârouf (local de l'ESS). L'ambiance, certes, ne tend pas pour le moment à l'enthousiasme général, tant que le président du club Ridha Charfeddine, comme il l'a promis, poursuit ses contacts et ses consultations. De fait, l'actuel entraineur Hubert Velud a pour mission d'assurer l'intérim en attendant l'arrivée de son successeur .Est-ce dire que les jours du technocorn français sont comptés à l'ESS? Pour être sûr de prendre les bonnes décisions, le président de l'ESS qui a élargi le cercle de ses consultations, n'a pas hésité de faire appel aux anciens joueurs de l'équipe de football de l'ESS. En effet, il convoqué les vétérans à une réunion durant laquelle il a pris la peine d'écouter leurs doléances et leurs avis sur la manière de remettre la section en bon ordre de marche. Du coup une pléiade de vétérans ont répondu à cette convocation avec l'idée d'apporter leur contribution en vue de faire redémarrer la « machine étoilée grippée après la défaite d'Alexandrie ». Parmi les questions soulevées celle relative à la mise en place d'une réelle cellule de recrutement formée d'anciens gloires du club à l'image de Adhouma, Habcha, Brahem, Boukadida, Ouahchi ou encore Ben Hassine. On a avancé aussi le nom de Zoubeir Beya pour diriger cette cellule. L'objectif étant de rompre avec les pratiques anciennes qui ont laissé l'ancien directeur sportif s'isoler dans sa manière de gérer le dossier des recrutements avec tout cela comporte comme abus, dépassement voire même interférences dans le travail du coach lors de la composition de la formation rentrante à chaque match. Faut-il rappeler qu'en l'espace de quatre ans (2013-2017) 51 opérations de recrutement ont été effectuées, dont le bilan n'est guère reluisant. Certains joueurs ont endossé le maillot du club le temps de quelques minutes. Il va sans dire que la facture continue d'être payée à nos jours par le club, précisément par Ridha Charfeddine, tant le gaspillage était manifeste atteignant souvent des proportions inquiétantes. Faut-il voir là la volonté du président du club de vouloir opérer un changement à 180° ? Il n'est jamais trop tard pour bien faire.