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Quand le calendrier général fait des dégâts
Le football Tunisien reste au pied du podium africain
Publié dans La Presse de Tunisie le 24 - 10 - 2017

Qui l'aurait cru ? L'ESS et le CA se faire sévèrement corriger et ramasser comme de vulgaires divisionnaires non pas par le Real ou le Bayern, mais par des clubs de notre continent, cela relève de la science-fiction.
L'accident de parcours est toujours possible. Toutefois, il y a des limites à la méforme. Il y a l'envie de lutter, de ne jamais baisser les bras, de prouver qu'on est là même si, aujourd'hui, l'adversaire peut se révéler supérieur ou dans une plus grande forme.
C'est cette volonté-là qui a manqué tant au Etoilés qu'aux Clubistes en ce dimanche de grosse débandade. Le réveil a été brutal et traumatique.
A-t-on suffisamment parlé aux joueurs ? Un entraîneur étranger sait-il trouver les mots justes qu'un technicien du cru peut facilement apporter ? Au volet préparation psychologique, était-ce l'idéal ?
Mais c'est surtout le manque de compétition qui a creusé le lit de ce waterloo. Trois semaines sans jouer le moindre match officiel: le calendrier général du championnat national est tel qu'il liquéfie et anesthésie les joueurs les plus résistants. A-t-on pensé aux clubs qualifiés pour les compétitions africaines ? Les soumettre à un chômage d'une vingtaine de jours au prétexte de les protéger ressemble à un cadeau empoisonné.
Le comble, c'est qu'un entraîneur comme Simone n'a pas daigné durant ces «vacances» soumettre ses joueurs au moindre match amical. Qui dit mieux !
Dimanche, on a vu des joueurs qui ne courent pas, qui ont des semelles de plomb, qui perdent tous les duels et incapables de rattraper un Ali Maâloul, par exemple, chaque fois qu' il déboule sur son aile gauche.
Etoilés et Clubistes croyaient affaire à des Hercules...
Combien de jokers leur faudrait-il ?
Même s'il est simpliste de se rabattre sur les entraîneurs seulement, le bouc émissaire idéal pour justifier un naufrage collectif, puisque tout le monde a coulé, dimanche, il n'en reste pas moins que Hubert Velud et Marco Simone ne peuvent pas se montrer fiers de leurs bilans. Les supporters ont de plus en plus la conviction qu'ils ne sont pas les hommes de la situation, qu'ils ne sont pas à la hauteur des clubs dont ils ont la charge et des ambitions que ceux-ci nourrissent.
Simone multiplie les expérimentations, son club ressemblant à un laboratoire. Le bon sens l'aurait pourtant invité à ne pas prendre le risque d'une première titularisation dans un contexte aussi difficile et exigeant au point de vue physique et mental d'un attaquant, en l'occurrence Matthew Rusike qui n'a pas joué depuis quatre mois. Le bon sens l'aurait également incité à ne pas rester aussi longtemps sans repères, sans le moindre test pour se situer. Dans le ronron confortable des simples séances d'entraînement.
Le bonhomme a grillé tous ses jokers. Il n'a plus aucun crédit à l'endroit de ses joueurs et dirigeants. Il est aujourd'hui dans la situation de quelqu'un qu'on protège contre l'extrême colère des supporters. Une colère qui peut se révéler parfois dévastatrice, dangereuse et aveugle.
L'exaspération a conduit dimanche à de grandes bagarres sur les gradins, à un caillassage du bus du club. Il est clair que Simone n'a plus d'avenir du côté du Parc A. Sauf à chercher le bras de fer avec le bureau de Slim Riahi afin de le pousser au limogeage qui lui ferait garantir de gros dédommagements financiers.
Entre-temps, le club de Bab Jedid peut perdre un peu plus quand on voit son classement. D'ailleurs, le retour aux affaires domestiques du championnat risque de ne pas être plus réjouissant que ce coup d'arrêt dans la compétition continentale. Laquelle a servi depuis la saison dernière de dérivatif pour le club, mettant du baume au cœur meurtri de la famille clubiste.
La défaite avant-hier a été double: sur le terrain où errèrent longtemps comme des fantômes les Khelifa et consorts, et sur les gradins et à la sortie du stade où la violence des heurts vient rappeler que l'annulation du huis clos peut se révéler hâtive.
Terminus pour Velud
La position d'Hubert Velud n'est pas meilleure. Il a complètement raté son premier véritable examen, le 18 mai dernier quand l'ESS a été corrigée en «finale» du championnat de Tunisie 2016-2017 par l'Espérance Sportive de Tunis (3-0).On se rappelle que le club sahélien parut ce jour-là sans âme et sans répondant, ne cherchant jamais à lutter.
Rebelote avant-hier dans la fournaise de Borj El Arab où les copains d'Aymen Mathlouthi ont sombré corps et biens. Le président étoilé Ridha Charfeddine promet des décisions salutaires après examen et évaluation de ce match au sein du bureau directeur et après consultation avec les spécialistes.
Cette consultation ne risque pas d'être favorable à Velud qui a pourtant bénéficié de toutes les conditions de réussite. Au fait, qu'en serait-il s'il avait travaillé au sein d'une petite poudrière nommée Club Africain où les soucis financiers le disputent aux déboires judiciaires du président Slim Riahi ?
La fin de l'aventure se dessine donc pour l'ancien coach du Stade Tunisien. Aucun club au monde ne lui donnerait davantage que deux grandes chances, dans son cas toutes deux ratées lamentablement: la «finale» du championnat de Tunisie, et l'accès en finale de la Ligue des champions.
Zoubeir Beya, le demi de légende étoilé, a indiqué dimanche que cela fait belle lurette qu'il répète que Velud n'est pas un technicien à la hauteur de l'ESS. Son avis est aujourd'hui partagé par un grand nombre de fans du club. Toutefois, aller jusqu'à prétendre qu'une défaite (6-2) est de nature de souiller l'histoire presque centenaire du club, c'est un peu exagéré.
L'histoire d'un club ne peut pas être salie et souffrir de la contre-performance la plus inattendue. Combien de fois les grands clubs d'Europe et d'ailleurs ont subi des raclées mémorables. Leur histoire ne s'en porte pas pourtant plus mal, car les fondations, solides, ne tiennent pas à un score dont les gens se rappelleront plus tard comme d'un fait anecdotique.
Il ne faut pas dramatiser un simple fait sportif. Il n' y a pas mort. Il y a plus important et plus vital dans la vie qu'un simple jeu. Autrement, il y a risque de tomber dans la dramatisation.


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