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L'espoir renaît... sur les décombres de la guerre
Publié dans Le Temps le 11 - 11 - 2017

« Il pleuvait sur Homs » de Joud Saïd. Le titre du film et le nom du réalisateur auraient suffi pour drainer des centaines de cinéphiles à découvrir les conséquences néfastes de la guerre et les souffrances endurées par nos frères syriens d'une part et voir les performances d'un metteur en scène qui a déjà fait ses preuves dans le cinéma arabe, sachant qu'il fut le lauréat du prix du meilleur film arabe au Festival du Caire 2015 pour son film « En attendant l'automne ».
Homs est l'une des villes qui ont été complètement détruites et défigurées par les combats et les bombardements entre l'armée et les rebelles. Cette ville martyre a bien inspiré le cinéaste Joud Saïd pour y tourner son film en 2014, juste après le départ des rebelles qui y restèrent environ deux ans, au milieu des décombres et des ruines des maisons, délaissées par les habitants pour fuir la guerre. Il a fallu cent jours de tournage pendant lesquels l'équipe des acteurs et des techniciens a vécu au milieu d'un quartier désert où pas âme qui vive à l'exception des militaires.
Le film relate « les trois derniers mois du siège à travers l'histoire d'une femme et de sa petite sœur qui, profitant de la première évacuation des civils en février 2014, pénètrent dans la vieille ville à la recherche de leur frère disparu. Elles y resteront avec l'aide d'un prêtre qui sera tué. » C'est un récit de fiction basé sur la réalité de la guerre. Les ruines qui constituent le seul décor du film, passent pour de vrais personnages, étant les témoins oculaires de la sauvagerie de l'homme et ce dont il est capable en matière de destruction et de massacres, pourtant des hommes d'un même pays, de même culture, de même langue et de même religion.
Joud Saïd, 35 ans, est un réalisateur syrien. Ses films évoquent les retombées du « Printemps arabe » sur certains pays arabes dont notamment la Syrie. « Il pleuvait sur Homs » est son dernier film ; son premier film étant « Once Again » et son deuxième long métrage est « My last friend » et l'avant-dernier est « En attendant l'automne ».
Certains détracteurs du milieu cinématographique l'accusaient de prendre parti pour le régime syrien, d'autres critiques, en revanche, voient que le film de Joud Saïd est une peinture sincère et réaliste des malheurs des habitants de Homs dans une guerre qui l'ont subie, d'autant plus que le réalisateur voulait dénoncer les violences et les répressions à travers les événements du film. La scène du baiser échangé par le couple n'est autre que porteur d'espoir et de confiance en l'avenir malgré tout.


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