Ils ont eu la possibilité de proliférer et d'attirer de nouvelles recrues qui sont, parfois, désesépérés, parce qu'ils n'ont rien obtenu de la vie, ou, d'autres fois, acquis à la cause extrémistes, parce qu'elles croient que le bon Dieu leur pardonnera les graves méfaits qu'elles ont accomplis, en adhérant aux troupes du pseudo-Djihad. Entretemps les forces sécuritaires et militaires tunisiennes ne leur laisse rien au hasard et la poursuite est engagée avec acharnement, pour donner un coup d'arrêt à ce fléau du terrorisme qui cherche à gangréner le pays. Cette semaine, des terroristes sont tombés, encore, dans les filets des forces de sécurité et quatre individus âgés entre 18 et 49 ans ont été appréhendéspar les brigades de recherches et d'investigation de la garde nationale dans les régions de Nabeul, Kasserine, Médenine et Tabarka. A Nabeul, un homme de 24 ans originaire de Hammamet a été appréhendé, en possession d'un drone qu'il comptait vendre. Déjà impliqué dans une affaire de terrorisme, l'individu âgé de 24 ans, a été placé en garde à vue et son drone saisi, après consultation du ministère public. A Kasserine, la même source a annoncé l'interpellation d'un homme de 49 ans qui a avoué être responsable de soutien logistique aux éléments terroristes retranchés sur les hauteurs de Sidi Bouzid. Le ministère public a autorisé sa mise en garde à vue et une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour «suspicion d'appartenance à une organisation terroriste et soutien logistique à des groupes terroristes». A Médenine, une jeune femme de 18 ans originaire du gouvernorat de Gabès a été arrêtée. Interrogée, elle a affirmé son intention de se rendre en Libye pour rejoindre un groupe terroriste. Une information judiciaire a été ouverte à son encontre pour «avoir planifié de rejoindre des groupes terroristes», apprend-on de même source. A Jendouba, la brigade de recherches et d'investigation de la garde nationale de Tabarka a appréhendé, la veille, un jeune de 25 ans résidant dans la délégation de Fernana, suspecté d'appartenir à une organisation terroriste. Lors de son interrogatoire, l'individu a avoué avoir délibérément posté des photos et des séquences vidéo faisant l'apologie de l'organisation terroriste «Daech» sur le réseau «Facebook» et entretenir des contacts via le réseau social avec d'autres éléments à l'étranger, indique le même communiqué.