Baruch Spinoza (philosophe néerlandais du 17ème siècle) Au tribunal de Tunis : Action en dissolution d'un syndicat sécuritaire, engagée par Yassine Ayari C'est devant la chambre des référés près le tribunal de première instance de Tunis, que le député Yassine Ayari a formulé une procédure en demande de dissolution de l'un des syndicats sécuritaires. Motif invoqué : le syndicat en question est parmi ceux qui ont investi le tribunal de première instance de Ben Arous, kalachnikov à la main. « Je n'ai rien contre les syndicats ni les syndicalistes, mais je suis contre ceux qui sont hors la loi, n'hésitant pas à faire usage de leurs armes contre les juges ce qui constitue une atteinte à la dignité de la justice » a-t-il déclaré. Ce jeune élu des citoyens résidant en Allemagne, semble déterminé à se déployer par tous les moyens à défendre les intérêts de ses concitoyens, au nom de la loi et des valeurs de la République. Ses détracteurs ont beau dire qu'il manque d'expérience en politique, mais c'est en plongeant dans l'eau qu'on apprend à nager. Que fera un politicien chevronné, à part des promesses, qu'il ne pourra pas tenir par la suite ? Tribunal administratif : La décision du bureau de l'ARP est un acte législatif Selon l'article 18 de la loi organique relative à l'instauration de la justice transitionnelle et à son organisation, la durée d'activité de l'Instance a été fixée à quatre années, à compter de la date de nomination de ses membres, renouvelable une fois pour une seule année suite à une décision motivée de l'Instance et soumise au Parlement, trois mois avant l'achèvement de son mandat. Le 27 février dernier, le conseil de l'IVD a décidé la prolongation du mandat de l'instance d'une année, conformément à l'article 18 de la loi organique sur la justice transitionnelle. Cette décision a été prise lors des réunions du conseil les 15, 26 et 27 février. Le mandat de l'IVD devrait donc expirer le 31 décembre 2018, conformément à un calendrier élaboré à cet effet. Jeudi dernier, le bureau du parlement a décidé la tenue d'une plénière samedi 24 mars pour l'examen d'une possible prorogation du mandat de l'IVD. Au cours de la plénière, la présidente de l'IVD aura à justifier sa décision de prolonger ses activités. Or des députés du groupe démocrate ont intenté une procédure d'urgence auprès du Tribunal administratif pour annuler cette décision du bureau de l'ARP relative à la tenue d'une plénière, le 24 mars. Le Tribunal administratif a rejeté, vendredi soir ce recours, aussi bien sur la forme que sur le fond. Selon le magistrat Imed Ghaberi, responsable du bureau de l'information au Tribunal administratif, « la décision du bureau de l'ARP est "un acte législatif et ne revêt pas un caractère administratif ayant été prise par le bureau de l'ARP qui, en vertu de l'article 56 du règlement intérieur de l'ARP, est habilité à "adopter l'ordre du jour des séances plénières et à établir un calendrier des travaux de l'Assemblée". Parmi ses prérogatives figure aussi la "mise en place d'un programme du travail législatif, et parlementaire d'une manière générale". Ceux qui soutiennent la thèse contraire arguent que ladite décision émane de la structure administrative chargée de l'organisation du travail de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP) et non de l'action législative. Me Abderrazek Ben Khelifa, avocat des députés du groupe démocrate, qui a intenté le recours, a indiqué que le bureau a de ce fait empiété sur les prérogatives de l'IVD. Le tribunal administratif a estimé toutefois qu'il est incompétent la décision du bureau étant un acte législatif et non administratif, polémique qui sur le fond n'a plus aucun intérêt, l'ARP s'étant réunie hier en séance plénière pour discuter de la prorogation de l'IVD. Marquée par des échanges d'altercation, la séance qui a démarré en présence de la présidente de l'IVD a été marquée par un incident, Sihem Ben Sedrine ayant quitté l'hémicycle de manière impromptue. Devant ce climat de tension, le président de l'ARP a décidé de lever la séance pendant 5 minutes et de convoquer une réunion des présidents des blocs parlementaires. Cour Constitutionnelle, bientôt en place ? La mise en place de la Cour constitutionnelle bloque encore concernant le changement de la majorité requise. Une loi fondamentale dont la rédaction a été entamée, aura pour effet de mettre fin aux atermoiements comme l'a annoncé dernièrement le chef du gouvernement, Youssef Chahed, à l'issue de sa rencontre avec le président Béji Caïd Essebsi. Il est nécessaire d'accélérer la mise place de la Cour constitutionnelle qui veille à la conformité des lois à loi suprême qu'est la Constitution Nous apprenons le décès de : -La sœur de Me Emna Dhahbi avocate à la cour de cassation. La défunte a été inhumée le 21 mars dernier au cimetière du Jellaz. Puisse Dieu Le Tout Puissant, lui accorder Son Infinie miséricorde et l'accueillir en Son Eternel Paradis.