Sincèrement, on attendait beaucoup mieux d e notre équipe représentative qui avait à faire à un vis-à-vis moins performent que le Portugal tenu en échec quelques jours plus tôt à Braga. Moins performant dans la mesure où la formation alignée par son entraîneur, le Roumain Lucescu, n'est plus celle qui tenait tête aux «grands» du football européen, facteur qui explique sa 37ème place au dernier classement mensuel de la FIFA. La liste des 23 souci majeur de N. Maaloul Il est, néanmoins, inutile de faire la fine bouche s'agissant d'un test amical conclu sur une parité même si notre onze représentatif méritait de gagner. Sauf qu'il fallait compter avec les fautes de placement devenues répétitives de nos défenseurs à chacune de leurs sorties. Un onze rentrant légèrement différent de celui aligné devant le Portugal avec Ali Maaloul qui a suppléé d'entrée en jeu Haddadi, Brown à la place de Neguez, Syam Ben Youssef qui a remplacé Ben Alouane, l'autre Ben Youssef, Fakhreddine à la place de Saber Khalifa. Quatre autres feront leur entrée en cours de jeu (Haddadi, Naguez, Chaalali et Khalifa. L'intention de Nabil ne prêtait à aucune équivoque, celle consistant à trancher dans la liste des 23 en son âme et conscience. Badri remet, de nouveau, les pendules à l'heure Ceci étant et d'entrée en jeu, les intentions de nos joueurs étaient claires : faire aussi bien que contre les Portugais. Un onze national qui a les choses en mai par le biais d'un football fait de passes courtes et de triangulations outre une pression continue sur la défense adverse. Cela n'a pas empêché les Turcs d'ouvrir le score quinze minutes après la reprise par Tosun à la suite d'un penalty pour faute de Skhiri sur Yazici, un penalty du reste controversé. Une avance au score annulée dans la minute qui a suivi par Badri dont le tir tendu des 20 mètres a trompé Serkan le gardien turc. Une altercation de ce même Tosun avec un supporter turc lui coûta l'expulsion et la Turquie de terminer la rencontre en infériorité numérique. Nos joueurs n'en profiteront pas, pire dans la mesure où l'équipe turque va égaliser à deux minutes du coup de sifflet final suite à un mauvais placement de Neguez. Depuis hier à Tunis Et encore une bévue d'un compartiment qui n'est pas en train de rassurer. Et ce n'est pas Nabil Maaloul qui nous contredira : « Nous avons concédé deux buts contre le Portugal et deux autres devant la Turquie, le genre de buts gags dans le sens propre du mot. Le haut niveau, c'est autre chose et nous ne manquerons pas d'y accorder plus d'attention dans les jours à venir ». Effectif aligné devant la Turquie : Hassan – Bronn (Neguez) – A. Maaloul (Haddadi) - S. Ben Youssef – Meriah – F. Sassi – Khaoui (Ben Amor) – Badri – Sliti (Khakifa) – F. Ben Youssef (Srarfi). Buts de Badri (56') et F. Sassi (79') pour la Tunisie et de Toun (54'sur p.) et Soyuncu (88') pour la Turquie. La délégation tunisienne a regagné la capitale juste quelques heures après le coup de sifflet final. Une courte pause pour les joueurs comme pour le staff technique et reprise et rebelote avant de mettre le cap sur la Russie jeudi prochain.