Au cours de cette saison, la production de céréales dans le gouvernorat de Béja augmentera de 13% pour atteindre 3,4 millions de quintaux, contre 3,1 millions de quintaux récoltés, au cours de la saison précédente, a déclaré à TAP le ministre de l'Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche Samir Taieb. La récolte 2017/2018 à Béja a démarré, depuis le début du mois de juin. Les superficies ensemencées sont estimées à 139 mille hectares, dont 115 mille hectares de blé et 21 mille hectares d'orge. Ainsi, la région de Béja garde sa renommée de « Vaga, grenier de Rome », malgré tous les aléas. Taieb a évoqué les difficultés enregistrées, au cours de cette saison, notamment, le déficit pluviométrique enregistré dans 4 délégations au Sud du gouvernorat de Béja. Au cours d'une visite effectuée au gouvernorat de Béja, il a précisé qu'une circulaire sur les semences sera publiée prochainement afin d'assurer le suivi de ce dossier. Il s'agit, également, d'examiner la question du mélange des variétés de semences. Le président de l'Union régionale des agriculteurs Chokri Djibi a précisé à l'agence TAP que le retard enregistré au niveau de la fourniture des semences ainsi que le retard des préparatifs pour la saison agricole, ont entraîné une réduction de la production. L'agriculteur n'assume aucune responsabilité relative mélange des variétés de semences, a-t-il indiqué, imputant la responsabilité aux sociétés chargées de l'approvisionnement en semences et les contrôleurs qui n'ont pas pu détecter ce mélange depuis le mois de mars dernier. «Ces sociétés ont commercialisé des semences non conformes aux normes, idem, pour les contrôleurs qui n'ont pas su que ces semences constituent un mélange de variétés «. S'agissant de la question du fonds des catastrophes naturelles, le ministre a relevé que ce fonds a été déjà mis en œuvre, précisant que son département accélérera l'octroi des certificats des catastrophes naturelles aux agriculteurs. Sur cette question, le commissariat régional à l'agriculture à Béja, Ali Melki a précisé à l'Agence TAP que le taux de sinistralité dans les délégations du Sud au gouvernorat de Béja a atteint 14% et a concerné 10 mille hectares.
