Alors que les échéances de la CAN 2019 s'approchent à grands pas, la FTF continue étrangement de faire fi aux dossiers les plus brûlants dont notamment et principalement celui de la succession de Nabil Maâloul, en Equipe Nationale. Le sommeil des justes de l'instance fédérale ? Oui, sans aucun doute, puisque ses membres ont été « contaminés », semble-t-il , par ce qui se passe ailleurs, en plaçant leur « égo », en tête des priorités, au détriment de l'intérêt suprême de notre football. Les querelles intestines et les accusations sont devenues malheureusement, monnaie courante, alors que sous d'autres cieux, on a profité de cet intermède , pour engager ou confirmer un tel ou un tel sélectionneur. D'ailleurs, le départ de Nabil Maâloul, auquel on doit reconnaître sa contribution à la qualification au Mondial 2018, même si les résultats ont été quelque peu décevants, ne peut passer sans quelques interrogations. Et c'est à M. Wadiï El Jerry d'apporter des éclaircissements requis à ce sujet. A notre connaissance, à la veille du départ de l'EN pour la Russie, le contrat de Nabil Maâloul a été renouvelé jusqu'à 2022. Autrement dit, l'ex-sélectionneur devrait poursuivre sa tâche jusqu'au prochain Mondial. Or, on ne savait pas ce qui s'est passé dans les coulisses pour que Jerry ait accordé le feu vert à Maâloul afin qu'il regagne le club qatari, d'Al Duhail. « Une séparation à l'amiable » nous a-t-on dit ! On ne justifie pas un tel désengagement par une telle légèreté ! Un contrat doit comprendre normalement des clauses, dont celle libératoire, avec des conditions bien déterminées, portant le parafe des deux parties. Dans le cas échéant, Nabil Maâloul n'y est pour rien, c'est bien légitime de sa part d'enrichir son CV à travers des aventures à l'étranger. Néanmoins, le 1er responsable de la gestion de notre football, à savoir Wadiï El Jerry aurait dû faire preuve de professionnalisme, avant d'accorder le bon de sortie à l'entraîneur national. L'instance fédérale ou l'EN n'est pas un bien personnel qu'on gère à sa guise ! Une décision d'une telle importance aurait dû bénéficier d'une réunion d'urgence, de tous les membres fédéraux, en laissant de côté, même pour quelques moments, les problèmes personnels, pour débattre de ce sujet. En effet, le départ brusque de Nabil Maâloul n'est pas aussi clair comme on le pense. Toujours, à propos de l'EN, des bruits font état ces derniers jours, de contacts effectués en catimini, avec Faouzi Benzarti qui, dans un passé, pas si lointain, a réclamé sa priorité pour tenir les rênes de la sélection nationale, sur la base d'un contrat à objectif (un contrat de 4 ans). « Personne n'a le droit de douter de mon patriotisme ni de ma fidélité pour ma partie », a toujours crié haut et fort, l'actuel entraîneur du Wydad de Casa. Pour vérifier ses propos, la FTF n'a qu'à solliciter ses services ! Revenons à la participation de l'EN au Mondial, n'a-t-on pas dit qu'une commission d'évaluation va être constituée pour passer au peigne fin les facteurs qui ont entravé les parcours de notre sélection en Russie en particulier et aussi des causes du retard accusé par notre football au niveau international, d'une façon générale. Voilà, trois semaines après la fin du Mondial, on attend toujours la constitution de cette commission. Il s'agit là, évidemment, d'un prétexte pour noyer le poisson, ni plus ni moins. Ainsi va notre football !