Lors de la discussion en plénière avant hier du budget de la présidence du gouvernement, Taoufik Rajhi, le ministre auprès du chef du gouvernement, chargé des grandes réformes a défendu bec et ongles les orientations de la loi de finances et du budget de l'Etat 2019. Pour lui, le gouvernement n'a pas d'autres alternatives et le recours aux bailleurs de fonds intrenationaux est un choix inéluctable sinon une nécessité vitale pour assurer le financement du budget. Le gouvernement a opté pour la voie de l'endettement pour nous épargner les mesures d'austérité, qui le cas échéant entraînerait des effets néfastes sur les prévisions de croissance. « Si le Front populaire ou le courant démocratique étaient au pouvoir, ils auraient opté pour les mêmes options pour réduire le taux d'endettement du pays », rapporte l'Agence TAP. Pour ce qui de la relation de causalité entre les réformes engagées et les recommandations du FMI, Taoufik Rajhi a dénié toute soumission aux diktats de cette institution financière internationale.