Le projet de budget du ministère des Affaires religieuses pour l'exercice 2019 a été adopté, jeudi, avec 105 voix. Onze députés ont voté contre et trois autres se sont abstenus. Le budget du ministère au titre de 2019 s'élève à 121,847 millions de dinars réparti entre 119,847 MD pour les dépenses de gestion et 2 MD pour les investissements. En réponse aux questions des députés, le ministre des Affaires religieuses Ahmed Adhoum a loué les efforts de l'Etat en matière de lutte contre le terrorisme et les discours faisant l'apologie du l'extrémisme. " Les actions menées par le département des Affaires religieuses s'inscrivent dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de lutte antiterroriste", a-t-il noté. En ce qui concerne le contrôle du discours religieux, Adhoum a souligné que le ministère n'était pas en mesure de surveiller quelque 4500 prêches de vendredi, par semaine, et environ 250 000 par an, à défaut de moyens. Il a, en contrepartie, affirmé que le ministère avait isolé les imams qui ne respectaient pas les règles d'un discours équilibré. Sur un autre registre, le ministre a pointé les faiblesses de l'Institut supérieur de théologie en matière de formation en raison, a-t-il dit d'un budget relativement maigre qui lui est attribué. Ce budget ne dépasse pas les 140 000 dinars, a-t-il soutenu. Il a, dans le même contexte, souligné qu'un montant important destiné à la construction d'une mosquée avait été exploité pour le réaménagement de l'Institut, en vertu d'un accord conclu avec des parties koweïtiennes. Adhoum a dénoncé, par la même occasion, le manque de moyens humains et financiers au sein de son département. Il a souligné la nécessité de créer 107 nouveaux postes, dont notamment 2 postes d'ingénieurs, 27 postes de techniciens et 10 postes de techniciens supérieurs, pour répondre à des besoins urgents. En ce qui concerne la prochaine saison de pèlerinage, Adhoum a indiqué que le coût relativement élevé du Hadj est dû au choix des hôtels qui sont proches des lieux saints.