Dans ces moments pénibles que connaissent le monde et bien sûr la Tunisie, il nous appartient à nous autres Tunisiens, tous, sans distinction, de nous nous entraider. Chacun selon ses moyens et ses capacités, bien entendu, dans la mesure du possible. La conjoncture nous appelle à tendre le bras de sauvetage aux nécessiteux. Parmi eux, les stadiers, ceux qui assurent quotidiennement la maintenance des terrains et des vestiaires, sans oublier les gardiens des parkings pour veiller aux voitures des responsables des clubs et celles des joueurs. Tout ce beau monde vit aujourd'hui dans la précarité, mais a-t-on pensé à ces gens qui ont des bouches à nourrir. Les joueurs les connaissent très bien. Ils les exploitent souvent pour régler leurs affaires personnelles (paiement de factures, réception d'attestations de formalités administratives, etc…). Donc, aucun mal, si ces joueurs, plus particulièrement, ceux des grands clubs, se portaient volontaires de réduire -provisoirement- un tant soit peu de leurs salaires, au bénéfice de cette couche qui mène son quotidien dans la souffrance !