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Rue d'Angleterre : se souvenir, écrire et… délire
Publié dans Le Temps le 12 - 04 - 2020

Le confinement, loin de nous encercler dans un rythme routinier et oisif, nous permet également de découvrir des livres, se ressourcer et s'enrichir du côté du savoir. Plusieurs jeunes sont aujourd'hui des bibliophiles, accros à la lecture qui leur permet d'errer dans ses méandres sans toutefois se perdre.
Des livres achetés et conservés pour les longues vacances d'été, se trouvent aujourd'hui, dévorés par des confinés qui ont réellement su profiter de ce temps de pandémie. Parmi les lectures faites et partagées entre les lecteurs et internautes, « Rue d'Angleterre », ce roman écrit par la chroniqueuse et avocate Maya Ksouri et publié en mars dernier.
Des avis et des rétroactions se faufilent sur Instagram et sur les stories pour lancer un regard critique perçant sur une première expérience menée par une femme, connue par sa rigueur, sa clairvoyance et son audace. . Le roman porte le titre d'une rue connue par les habitants de la capitale et ailleurs ; celle de la rue d'Angleterre située en plein centre de Tunis, où le personnage toponyme a vécu les aventures les plus marquantes de sa vie.
Cette rue lui est emblème d'ardeur, d'expérience, d'échec mais connote aussi beaucoup d'amour et de plaisir. Les personnages, généralement problématiques, vivent dans une monotonie morose qui les pousse à commettre des bêtises impardonnables. Une amertume se dégage d'un lecteur sensible aux mots, intelligemment choisis par l'écrivaine, pour l'induire à partager avec Amal, Amel, Hiba, Nawara, des expériences effervescentes mais nauséabondes : des moments de lutte, de conflit et de détresse s'assimilent aux instants fugitifs et brefs d'amour et de sexe.
L'auteure parvient, à travers une plume fervente, d'inscrire ses lecteurs dans le même univers que celui de ses personnages, émanant du vécu. Victimes de corruption, d'échec, d'inconscience, ces derniers aspirent à un monde meilleur, balisé d'extase et de jouissance. Complexe d'infériorité, hypocrisie sociale, méchanceté gratuite, problèmes sociopolitiques et vie estudiantine qualifiée par l'enthousiasme, le défi, la détermination et le militantisme d'une part, et la terreur, d'autre part, constituent des soucis qui s'inscrivent dans une chaine événementielle originale.
Joie et malheur se rejoignent, souvenir et oubli s'assimilent et amours et désamours se confondent en vue de créer une œuvre qui célèbre la rébellion, motive la révolte mais conscientise, implicitement, les jeunes et notamment les femmes sur les affres de la passion. Un appel et un cri d'alarme se lancent à travers les lignes de ce roman pour inciter les personnages mais également les lecteurs à se doter d'une advertance majeure afin de pouvoir échapper aux ruses des adultes, susceptibles de faire déraper l'être dans une impasse sans issue.


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