Depuis que le comité provisoire présidé par Samir Yakoubi, issu de l'accord du 6 mars dernier een vertu duquel il s'est engagé à suppléer jusqu'au 15 juillet prochain le bureau directeur élu de Abdessalem Saïdani à la tête du club cabiste s'est déchargé de ses prérogatives et avec le refus de ce dernier exprimé dans un communiqué paru le 30 avril dernier de reprendre de nouveau les commandes. Le CAB se voit ainsi livré à lui même. Confronté à une double crise administrative et financière sans précédent dans son histoire. Cette crise administrative sans précédent dans l'histoire du club doublée d'une autre financière risquerait fort de précipiter la relégation de l'équipe première de football, qui se classe aujourd'hui à l'avant dernière place au classement général, en division inférieure. Une double crise sans précédent Malheureusement et alors que tout laisse à croire à une reprise du championnat dans les toutes prochaines semaines, les deux parties continuent de camper, au grand dam des supporters bizertins, sur leur position. En effet et jusqu'à ce jour, aussi bien le comité provisoire de Samir Yakoubi que le comité directeur élu de Abdessaleme Saïdani refusent de reprendre du service et rejettent de veiller, de nouveau, aux affaires du club jusqu'à la fin de l'exercice et la tenue d'une assemblée générale élective, prévue, en principe, vers le mois de septembre prochain. Le nouveau appel lancé avant hier par le président démissionnaire du CAB au comité provisoire de Samir Yakoubi de revenir à de meilleures sentiments et de continuer à assumer ses responsabilités risque de tomber dans l'oreille d'un sourd. Comme on pourrait le constater, l'état des lieux au sein du club cabiste est pour le moins inquiétant. Et, il est fort regrettable que l'un de nos plus anciens et prestigieux clubs en soit arrivé là. Il est par, conséquent, grand temps que les enfants fidèles du club et ses authentiques supporters se décident à se porter, résolument, avec l'aide des autorités régionales et la contribution de la FTF à son secours et sauver, ainsi, leur club, considéré à juste titre comme étant le porte fanion de toute une région, de la perdition.