Un ange est passé… Est-ce qu'il faudra juger sur pièce ? Acheter le « pack » tout entier, ou changer tout simplement de lunettes ? Il faut reconnaître, que pour l'heure, le chef du gouvernement arrive toujours à tirer son épingle du jeu, à chacune de ses sorties médiatiques, où s'il est vrai qu'il est attendu au tournant, il n'en demeure pas moins, qu'être attentif à ce qu'il y a derrière ses mots, lorsqu'ils traduisent, tout simplement, le fond de sa pensée, sur les sujets évoqués, qui sont les sujets de l'heure, se pliant, avec bonne grâce, à l'exercice des questions-réponses, les étayant parfois, d'explications supplémentaires, lorsqu'il y a eu, en préambule, matière à polémique, sur des « brûlots » qui font ou défont l'actualité, ces derniers jours, sous nos si douces latitudes, c'est la meilleure façon de ne pas être pris de cours à son tour, s'il arrive que la deuxième « tête » de l'exécutif, choisisse, en cours de chemin, de jouer les « dérobades », en se désavouant sans se désavouer. Pourtant, curieusement, on a vraiment envie de lui faire confiance. Fayotage ? Et l'intime conviction -conditionnée-, qu'est-ce qu'on en fait ? Elyès Fakhfakh n'a pas le don de catalyser le silence, mais lorsqu'il parle, il ne surjoue pas, il ne donne pas l'impression de se prêter à un « jeu de rôles », ne change pas de posture, ne réponds pas évasivement, ni à côté, et n'a pas la digression facile. Ce qui équivaut à dire qu'il ne perd pas son temps à composer sa réplique, ni à noyer un poisson, qu'il aurait d'abord ferré. Sûr de lui, droit dans ses « bottes », et bien décidé à en découdre, il a un atout majeur : il sécurise. Non, ce n'est pas l'avis de tout le monde ? C'est le nôtre.